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Salon International AFRIK Or : Le rendez-vous de l’or reporté à cause de la pandémie de covid-19

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La raffinerie Kankou Moussa a tenu une conférence de presse ce vendredi 11 décembre 2020 sur l’organisation de la 1ère édition du Salon International de l’AFRIK Or, reporté à cause de la pandémie de Covid-19. C’était à l’hôtel de l’Amitié sous la présidence du PDG de ladite raffinerie, Dario Littera, en présence de la styliste Burundaise, Princesse Kamatari et la présidente de la Fédération des femmes minières du Mali, Mme Diarra Djénéba Samaké.

A l’entame de cette conférence de presse, la présidente de la Fédération des Femmes Minières du Mali, Mme Diarra Djénéba Samaké a indiqué que le projet AFRIK Or est axé sur trois régions minières du Mali, à savoir Kayes, Koulikoro et Sikasso. Il s’agissait, selon elle, d’abord pour ce projet de former les femmes qui ont comme activité principale l’orpaillage. En un mot, la présidente des femmes minières du Mali a laissé entendre que ce salon international a pour objectif de faire la promotion de l’orpaillage des femmes et des œuvres  de l’artisanat local.

La styliste Princesse Kamatari a fait savoir que durant 6 mois le projet AFRIK Or a parcouru plus de 4000 km à travers le pays pour sélectionner 34 femmes dans 15 sites miniers différents dans les trois régions aurifères cités. A ses dires, les femmes orpailleurs du Mali ont une main d’or et qu’elles méritent d’être accompagnées. Au cours du Salon International, elle a expliqué que ces femmes seront les ambassadrices pour faire la promotion de la capacité des femmes qui évoluent dans ce secteur. Elles défileront avec des bijoux en or fabriqués par les artisans maliens.

Pour sa part, le PDG de la Raffinerie Kankou Moussa, initiateur dudit salon, Dario Littera dira que ce projet AFRIK Or est une initiative prise pour donner une chance à deux secteurs qui sont notamment l’orpaillage traditionnel et l’artisanat. Et aussi de donner une traçabilité globale de tous les revenus de ces deux secteurs, d’exposer les produits artisanaux de haute qualité faits par les Maliens et montrer au monde entier leur savoir-faire.

Il s’agit en outre, selon lui, de valoriser les productrices primaires maliennes de l’or qui vivent dans des conditions déplorables alors que leurs produits génèrent des retombées financières assez conséquentes pour le pays.

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