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3ÈME CONGRÈS DU PARTI YELEMA : QUAND MARA DONNE UNE LEÇON DE DÉMOCRATIE CES DINOSAURES POLITIQUES

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Le parti YELEMA a tenu ce week-end son 3ème congrès ordinaire au CICB sous la présidence de Moussa Mara. Occasion saisie par ce dernier pour faire observer une minute de silence en la mémoire tous ceux qui sont tombés ces dernières années pour la cause du Mali, du fait de la crise, en défendant l’idéal de paix et de justice du parti YELEMA, en la mémoire des deux anciens Présidents de la République, Moussa TRAORE et Amadou Toumani TOURE, et en celles des victimes de la pandémie COVID-19, des élus, responsables, militants et sympathisants du parti rappelés à Dieu. 

Actualité oblige, le Coronavirus s’est invité dans les débats qui auront vu Moussa Mara faire un vibrant plaidoyer dans le cadre de la lutte contre cette pandémie qui a touché presque 6000 personnes dans notre pays et qui reste encore un sujet de préoccupation national, avec une augmentation importante de nouveaux cas ces derniers jours.

« Le coronavirus est une réalité, il a mis à genoux la planète entière et est à la base de la plus grande crise économique que l’humanité a eu à affronter depuis un siècle, les pays les plus puissants du Monde ont du mal à le gérer et les vaccins annoncés mettront beaucoup de temps avant d’arriver chez nous. La seule solution pour nous est de nous protéger. Chers amis Protégez-vous ! Protégez-vous et protégez-vous !», dira-t-il à l’assistance.

 

Pour ce qui concerne la Transition en cours dans notre pays que Mara trouve comme « une chance pour un nouveau départ », il prône l’unité comme seule issue possible. « Il faut que nous arrivions à saisir cette chance et à accompagner utilement les autorités actuelles vers cela ». Pour Mara, il est indispensable que l’ensemble des forces politiques et de la société civile adoptent des attitudes constructives vis-à-vis de la transition : encouragement à la neutralité de la transition, désintéressement et engagement à aider sans être membre des organes de transition, sens du sacrifice et donc abandon des revendications et autres réclamations de droits… « En contrepartie de cela, les autorités de la transition doivent s’engager vers une plus grande concertation avec les forces vives, la prise de décisions rapides de réduction significative du train de vie de l’Etat, une plus grande transparence dans les nominations et les passations de marchés publics avec l’ambition de rassurer tout le monde sur leur détermination à être exemplaires, à préserver les maigres moyens de l’Etat et à être uniquement focalisés sur les intérêts du pays et la véritable refondation de l’Etat malien », a-t-il indiqué.

 

Et d’expliquer comme cette refondation doit s’opérer : « Il nous faut réaliser le sursaut nécessaire pour aller vers le nouveau Mali que tout le monde clame et qui sera le Mali du vrai changement ; ce vrai changement se traduira par certaines caractéristiques : Des leaders esclaves des Maliens, qui soient exemplaires et entièrement dédiés à rendre la vie de nos compatriotes meilleure ; Une administration et des services publics qui servent les usagers et qui sont animés principalement de l’esprit de servir et de contenter les usagers plutôt que de leur tomber dessus ; L’équité entre les Maliens et légalité des chances pour tous, assurée principalement par une justice efficace, transparente et indépendante. Permettre à notre pays d’atteindre ces trois résultats majeurs prendra du temps. La Transition ne peut le réaliser, elle peut toutefois ouvrir des pistes et revoir les textes permettant d’aller dans cette direction. Seul un pouvoir légitime, fort, visionnaire et totalement honnête peut mettre le Mali sur les rails menant à ces résultats ».

 

Pour ce qui est du congrès lui-même, plusieurs points étaient à l’ordre du jour, dont entre autres la modification des textes du parti à la lumière de son fonctionnement ces dernières années, des nouvelles orientations et innovations importantes, la création de l’école du parti, la mise en place d’une fondation YELEMA de soutien au changement, la clarification de certaines situations relatives aux mandats des responsables, la mise en place dune équipe dynamique pour faire prendre à YELEMA le virage vers le parti de la gestion du pouvoir, l’essence de sa création. Dans cette perspective, le parti doit renforcer son ancrage local et s’affirmer comme un acteur de l’amélioration des conditions de vie des Maliens dans les communes, les régions et partout ailleurs…

Source : Le Soir De Bamako

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