Ce lundi 14 décembre, les premiers Canadiens ont été vaccinés contre le coronavirus, des résidents d’EPADHS au Québec et des membres du personnel soignant en Ontario. Ce début de vaccination survient quelques jours après l’approbation du vaccin de Pfizer mercredi 9 décembre, alors que le Canada subit une deuxième vague bien plus forte que la première. D’ici début janvier, 50 000 Canadiens devraient être vaccinés au cours de la campagne la plus importante de l’histoire de ce pays.
Avec notre correspondante à Québec, Pascale Guéricolas
Des applaudissements nourris ont salué Gisèle Lévesque, 89 ans, la première Canadienne à recevoir une dose de vaccin anti-Covid-19 dans la ville de Québec, juste avant une aide-soignante de Toronto. Au Québec, les autorités misent une vaccination prioritaire dans les ÉPADHS où ont lieu jusqu’à présent près de deux tiers des décès.
Les deux ministres de la santé du Québec et du Canada ont partagé ce moment important, qui constitue enfin un signe d’espoir au sein cette crise. « C’est un travail énorme que l’on commence aujourd’hui, rappelle Pablo Rodriguez, député du parti au pouvoir. C’est une journée historique. On commence quelque chose de grand aujourd’hui. Mais ce n’est que le début, continuons ensemble, merci ! »
40 % des soignants prêts à se faire vacciner
Si près de 95 % des résidents des EPADHS visés par la première campagne de vaccination se disent prêts à recevoir une première dose, cette proportion chute à 40 % chez le personnel soignant.
Questionnée à ce sujet, Francine Dupuis, qui dirige plusieurs établissements de santé à Montréal, garde confiance : « C’est sûr et certain qu’il reste du travail supplémentaire à faire pour augmenter la vaccination totale. Donnez-nous du temps et on va continuer à faire du travail de communication pour inciter plus de gens à se faire vacciner. »
Au Québec, le gouvernement vise une vaccination massive dans les ÉPADHS où ont eu lieu deux tiers des décès.
RFI