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Almoustapha Sanogo député de la sixième législature élu à Baraoueli : « Les autorités de la transition peuvent toujours se rattraper en nous faisant siéger avec les membres du CNT… »

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A la faveur d’un échange à bâton rompu avec les hommes de médias, l’honorable déchu Almoustapha Sanogo, député Adema-Pasj, élu à Baraouéli, lors de la dernière législature, regrette qu’aucune des propositions des élus de la sixième législature n’ait été prise en compte par les tenants du pouvoir.  Mais, selon lui, tout n’est pas encore perdu.

D’entrée de jeu, le député de la formation politique de l’Adema-Pasj, Almoustapha Sanogo de rappeler qu’avant la mise  du Conseil national de Transition (CNT), les députés de la sixième législature avaient rencontré à maintes reprises les autorités actuelles du pays par rapport à leur situation.

« Parce qu’il ne faut pas qu’on se leurre, l’Assemblée nationale a été dissoute dans l’illégalité sous IBK. Les procédures exigées en la matière n’ont pas été respectées », a soutenu l’ex-député Sanogo avant d’ajouter qu’ils avaient fait deux propositions aux autorités.

Premièrement, former le CNT avec les élus de la sixième législature et deuxièmement, en plus des 121 membres choisis par le pouvoir actuel, de prendre également les députés de la sixième législature pour compléter la liste.

« Mais après la formation du CNT, nous sommes au regret de constater qu’aucun de nos avis n’ait été retenu et certains nous font croire que tous les députés de la sixième législature  sont du parti d’IBK. Que non. Il y a des députés de l’opposition, comme la majorité. Aussi, certains n’étaient pas même d’une formation politique », a soutenu  Almoustapha Sanogo.

A la question de savoir le sort des députés que certains considèrent comme mal élus, l’honorable de répondre en ces termes : « Pour être clair, il ne nous revient pas de dire si  un député est mal élu ou pas, il y a toujours dans notre pays des institutions chargées de régler ces genres de différends. Il faut que les gens sachent qu’il y a plus de 140 députés élus à l’Assemblée nationale et la contestation ne portait que sur une trentaine de députés. C’est ce que IBK avait dit en son temps qu’il ne veut pas réparer une injustice avec une autre injustice en dissolvant l’Assemblée nationale ».

A en croire Almoustapha Sanogo, nos compatriotes estiment de nos jours que les députés de la sixième législature sont plus représentatifs du peuple que ceux qui y siègent actuellement.

» A regarder de près, l’actuel CNT est formé à 90 % de Bamakois », a-t-il remarqué.

Pour l’ancien élu de Baraouéli, il urge pour les autorités actuelles de trouver les voies et moyens pour leur retour à l’hémicycle pour réparer cette injustice.

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