Tout porte à croire que l’Etat malien n’a aucune solution aux différents problèmes qui assaillent le pays. Face à la pandémie, les autorités de la Transition n’ont pu imposer aucune mesure forte de riposte.
Devant la Cité administrative même, des cortèges de mariages bloquent alors que le regroupement de plus 50 personnes est interdit. On ne peut invoquer la distanciation physique dans les cars de transport encore moins le port obligatoire de masque dans les espaces publics. Alors que le président de la Transition a fait le serment de renforcer la sécurité, on assiste à la montée en flèche des braquages en plein jour et en plein Bamako, on ne peut s’aventurer avant 8 h et après 18 h sur aucun axe routier de Bamako.
Au nord du pays, les braquages sont devenus monnaie courante et les champs sont inaccessibles autant dans les localités du Centre que dans la zone rizicole de Niono. Face à l’indifférence et l’impuissance, on ne peut que clamer : « bèbi ba bolo ».
DAK
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