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ISSA KAOU DJIM A PROPOS DE LA GREVE DE L’UNTM : « L’UNTM VEUT FAIRE UN COUP D’ÉTAT EN POUSSANT D’AUTRES POUSSER D’AUTRES MILITAIRES A PRENDRE LE POUVOIR »

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La réaction déchaînée du président de la Transition, Bah N’daw à Abidjan le lundi 14 décembre 2020  en réponse à la seconde grève de l’Union Nationale pour les Travailleurs du Mali (UNTM) a accentué la grogne sociale qui prévaut déjà . L’UNTM a qualifié les propos  de « menaçants» et par conséquent a décidé de prolonger la grève réprimant ce qu’ils ont considéré « de trop ».  Issa Kaou Djim, coordinateur général de la CMAS de Mahmoud Dicko et membre du CNT a donné son avis au micro d’un confrère de la place. Selon Kaou Djim, les syndicats de ladite  centrale (UNTM) sont « des politiciens irresponsables, éhontés et manipulateurs des fonctionnaires».

Dans cette interview accordée le Mercredi 16 décembre 2020, Issa Kaou Djim a donner son avis « sans langue de bois » . Dans l’entame, il a indiqué ce qu’il a publiquement convenu d’appeler « mon engagement personnel ».  Selon ledit engagement, la réaction du président par intérim  était pertinente mais peu poignante et concise.  « Je réaffirme mon soutien total, et  sans ambiguïté au président de la transition, le président Bah N’Daw. Tout ce qu’il a dit était bien mais je trouve encore peu pour la situation  » a déclaré Issa Kaou Djim.

La transition suffit à confirmer que tout va mal et l’Etat cherche à se refonder. Pour cette cause, Kaou Djim a conclu que  les syndicats de  l’UNTM  sont sans sentiment patriotique. Selon lui, ce sont des politiques tout court. « Ce sont des vieillards, des vieilles femmes, des chefs de famille, des responsables qui ont conduit cette grève, vu l’état  de délabrement dans lequel le Mali  se trouve. En effet, l’administration malienne n’existe pas sur le 60 % du territoire national. Et encore, aujourd’hui,  il n’y a même pas un nombre statistique qui dénombre le nombre exact des jeunes diplômés, des jeunes dont les études sont restées en suspens à cause de la pauvreté, des jeunes réfugiés réduits en bandits criminels qui sont entrain de massacrer les gens devenant morphinomanes. A la fois,  un pays dans lequel sévit la guerre intercommunautaire. Un pays où les terroristes ont dominé l’armée nationale tuant policiers, gendarmes. Enfin, un pays où l’insécurité s’est généralisée sur l’ensemble du territoire » a-t- il dénombré.

Il a ajouté : « Le Mali fait face à la propagation de la COVID-19 qui a échappé au contrôle des pays puissants à travers le monde entier et qui a impacté l’économie mondiale. Les Maliens de l’extérieur, n’arrivent même plus à servir leur confrère à cause de la COVID-19. »

Malgré l’amas de problèmes, Issa Kaou Djim s’est félicité du fait que le Mali est parvenu à gérer normalement ses fonctionnaires y compris ceux de l’UNTM.

« Je veux révéler le plan caché de la grève de l’UNTM. Les syndicats de l’UNTM sont  des égoïstes ! La loi de l’article 39  que l’Etat a octroyé aux enseignants, c’est cela qui a vexé   au fond les syndicats de l’UNTM. Mais l’UNTM est un faux militant qui renie la vérité » a –t- il démystifié.

Le Coordinateur Général de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants (CMAS) de Mahmoud Dicko a expliqué comment l’article 39 est approuvé pour une loi : « L’article 39 est une loi. C’est une loi que l’Assemblée Nationale Malienne  a votée. C’est le président de la république Ibrahim Boubacar Keïta et son premier ministre Boubou Cissé qui ont signé. Donc, l’article 39 est devenu une loi. »

Selon les explications d’Issa Kaou Djim,  les enseignants ont des bénéfices salariaux supérieurs par rapport à certains fonctionnaires qui tiennent de gros diplômes, à travers l’application de l’article 39.  Il est convenu pourtant la grève parce que c’est une loi. Mais, il a accusé les grévistes de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) d’intellectuels immoraux pour leur impatience. Précisant sa qualification, il  a rappelé que la loi de l’article 39 a pris corps après une lutte (…)

Bah Diaby 

NOUVEL HORIZON

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