Dans une lettre en date du 21 décembre 2020, le fils de l’ancien président de la République, Boubacar Keita porte plainte devant le président de la Commission nationale des droits l’homme (CNDH). La lettre adressée par l’intermédiaire du cabinet d’avocats FIDUCIA, interpelle pour mettre fin rapidement aux conditions arbitraires imposées au fils de l’ancien président de la République par le régime de la transition.
Voici ce que dit la lettre !
Monsieur le Président de la Commission nationale des droits de l’homme
Nous avons l’honneur de vous informer que nous sommes les conseils » de Monsieur Boubacar KETTA, le fils de l’ancien Président de la République Ibrahim Boubacar KETA.
À ce titre nous venons par la présente vous informer de ce qui suit :
Suite au renversement du régime de l’ancien Président de la République Ibrabim Boubacar KEÏTA, courant août 2020, Monsieur Boubacar KElTA a été placé dans une situation arbitraire et exceptionnelle que l’on peut qualifier de détention arbitraire ou de séquestration.
En effet, il a été totalement isolé dans la maison familiale, privé de tout contact, ses téléphones lui ont été retirés et interdiction lui a été faite de recevoir.
Au-delà des textes, notamment l’article 5 de la Constitution de 1992 en son préambule, il y a lieu de rappeler que la mission première de l’Etat est le renforcement de l’Etat de droit, à travers une justice saine et équitable.
L’institution de Justice doit être la garante des droits de chacun sans aucune discrimination. Il y va même de l’existence de la démocratie.
Aussi, notre démarche auprès de votre Commission, défenseur et soutier droits humains, consiste à trouver rapidement une solution à ce problème.
La Commission nationale des Droits de l’Homme a toujours été à la pointe de la lutte pour les droits humains dans un Mali qui est en quête de chefs qui conduisent à une démocratie authentique.
Nous savons que votre institution a toujours été animée de cet esprit et combat.
C’est pourquoi nous venons solliciter votre accompagnement afin que sorte rapidement des conditions arbitraires et dégradantes à lui imposées.
En vous souhaitant bonne réception de la présente et comptant sur votre engagement constant, nous vous prions de croire Monsieur le Président, à l’expression de nos salutations très respectueuses.
Info-Matin