Alors que les négociations entre le gouvernement et l’UNTM battent leur plein pour trouver un terrain d’attende, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, notamment SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC et COSES, ont mis le feu aux poudres. Un communiqué du collectif met en garde les autorités de la transition contre toute atteinte au statut du personnel enseignant en mentionnant notamment que «les dispositions de la loi n°2018-007 du 16 janvier 2018 demeurent et que toute majoration des rémunérations sur le statut général s’appliquera de plein droit conformément aux dispositions de l’article 39».
Tout en prévenant de sa détermination et à défendre en toutes circonstances les acquis arrachés au prix de leurs sacrifices, la synergie invite ses militants à la vigilance, à la résistance et à se tenir prêts pour répondre à l’appel de l’honneur et de la dignité à tout moment. Comme quoi, les enseignants n’excluent pas de manifester à nouveau.
Parlant de la grève de l’UNTM, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont laissé entendre qu’ils ne sont concernés ni de près ni loin par cette grève, qui vise à compromettre les acquis engrangés au bénéfice des enseignants du Mali depuis octobre 2016, à leurs yeux. Ces acquis suscitent des jalousies et nourrissent de l’égoïsme, de la haine, du mépris et de la méchanceté chez certains à l’endroit du personnel enseignant
Amidou KEITA
Source: Le Témoin