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Sécurité alimentaire: la Promotion du riz étuvé en débat

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stock de sucre

Au Mali, le riz est à 96 % autosuffisant, selon une étude des acteurs du riz. L’information a été donnée par FALIRY BOLLY, président de l’interprofession du riz, à l’occasion de la 3e édition des Journées nationales du riz, organisée ce 19 décembre 2020, au Mémorial Modibo KEITA, par la Plateforme nationale des producteurs de riz (PNPR) composée des organisations des producteurs, des transformatrices et des transporteurs du riz.

Les travaux d’ouverture étaient présidés par Arouna NIANG, ministre de l’Industrie, du commerce et de la promotion des investissements, qui avait à ses côtés, FALIRY BOLLY, président de l’interprofession du riz ; du représentant du Commissaire à la sécurité alimentaire ; du représentant du maire de la Commune III ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers.

Le thème de l’édition 2020 portait sur : « faire la promotion du riz étuvé, faire connaitre l’assistance technique de l’Union européenne à l’ensemble des partenaires de l’interprofession riz ».
Dans ses mots de bienvenue, FALERY BOLLY, président de l’interprofession du riz a informé qu’au Mali, le riz est à 96 % autosuffisants. Ensuite, il a fait savoir que la mise en place de l’interprofession riz a permis de regrouper autour d’une table tous les acteurs de la culture du riz (producteurs, transformateurs, commerçants, transporteurs) pour relever les défis de dépasser les divergences apparentes. Parce que selon le Président BOLLY, l’interprofession-riz est un organe pour mettre les chèvres et les hyènes dans la même case et leur demander que l’un ne se nourrit pas de l’autre. Selon le Président de l’Interprofession-riz, il s’agit de voir comment les producteurs et les consommateurs peuvent travailler ensemble et tirer le maximum de profit sans que le prix au producteur ne soit très bas et sans que le prix au consommateur ne soit aussi très élevé. Pour FALIRY BOLLY, dans ce cadre, il y a un travail à faire pour que chacun puisse gagner sa part dans la filière riz. Le président de l’Interprofession a informé que son organisation a une vision d’organiser le marché du riz. Pour lui, si le marché n’est pas organisé, rien n’est fait. Selon M. BOLLy, c’est très nécessaire aujourd’hui de structurer la filière riz afin de faciliter les relations entre l’État et les services techniques.
« Voir comment le commerçant transporte son grain de riz jusqu’à Bamako. Comment le producteur produit un kilo de riz pour avoir un bon résultat », s’est interrogé M. BOLLy ? C’est la raison pour laquelle, le cadre a été mis en place par l’État.
Pour sa part, Arouna NIANG, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements, dans son discours d’ouverture des travaux, s’est tout d’abord réjoui de voir la foule en nombre respectant les mesures-barrières contre le covid-19. Pour le ministre NIANG, ces assises marquent un pas de plus dans la longue lutte que l’État avait engagée, depuis quelques années pour redonner au monde agricole malien, la place centrale qu’il occupe dans la vie nationale.
Cependant, le ministre de l’Industrie Arouna NIANG a rassuré les responsables de l’interprofession que le Gouvernement est avec eux. Pour lui, les ambitions de ces journées nationales du riz sont multiples cette année.
Parlant du thème, le ministre Arouna NIANG a déclaré que le riz étuvé est une chaine de valeur en émergence. Dans ses propos, le ministre du Commerce a fait savoir que cette technique de transformation du riz déjà très ancienne est actuellement modernisée grâce aux efforts des femmes de la filière. Ce qui offre au riz, selon lui, des qualités multi nutritionnelles spécifiques très appréciées et qui convient particulièrement aux diabétiques.

Par SABA BALLO

Source : INFO-MATIN

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