L’attaquant français âgé de 35 ans, meilleur buteur de l’histoire de l’équipe mexicaine avec désormais 145 réalisations depuis son arrivée en 2015, ajoute un premier titre continental à son déjà riche palmarès, après trois finales perdues avec son équipe en (2016, 2017, 2019).
“Après avoir échoué presque trois fois de suite, je pense que c’est mérité pour le club. Aujourd’hui, un titre international est enfin remporté. J’ai toujours voulu le gagner même si certains disent que cela n’en vaut pas la peine. Cela vaut la peine d’aller à une Coupe du monde des clubs, cela vaut la peine de jouer contre les meilleures équipes de chaque continent et aujourd’hui c’est au tour des Tigres“, a commenté Gignac.
Son tir placé, à l’entrée de la surface de réparation, après un excellent travail de Luis Rodriguez, a pris à contre-pied le portier adverse à la 84 et définitivement renversé une situation mal embarquée.
Car si douze minutes plus tôt, son coéquipier, le défenseur Hugo Ayala, a égalisé en reprenant de la tête un corner tiré par Nicolas Lopez, c’est Los Angeles qui avait ouvert le score par l’Uruguayen Diego Rossi à la 61e minute, récompensant la domination californienne au terme d’une belle action collective.
– Forme étincelante –
“Le LAFC est une très bonne équipe, mais nous avons eu le caractère pour revenir au score puis encore marquer dans les dernières minutes. C’était un match serré mais aujourd’hui c’était notre tour. Nous l’avons finalement gagné cette put… de coupe, les gars!”, s’est encore exclamé Gignac, dont la participation pour ce match était incertaine en raison d’une contusion à une cuisse.
Mais même diminué, “Dédé” affiche une forme étincelante en cette fin d’année. Après être devenu le 22 novembre le meilleur buteur européen de l’histoire du championnat mexicain (125), dépassant l’Espagnol Isidro Langara qui détenait ce record depuis 1946, il a brillé dans cette C1 de la Concacaf.
Il a d’abord contribué à la victoire de son équipe en quart de finale contre le New York City FC, puis ses deux penalties ont permis d’écarter le club hondurien d’Olimpia (3-0) en demies samedi dernier.
De quoi faire entrer l’ancien international français un peu plus dans la légende de son club, avec lequel il a déjà gagné le tournoi d’ouverture du championnat du Mexique en 2015, 2016 et 2017, le tournoi de clôture en 2019 et la Supercoupe du Mexique en 2017 et 2018.
Si le sacre de Tigres est leur premier, il ne fait que consolider l’hégémonie du Mexique dans la compétition, dont les clubs de ce pays ont remporté toutes les éditions depuis 2006.
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