Le porte-parole de la Synergie des syndicats de l’éducation, Adama Fomba, non moins membre du CNT, était sur le plateau de l’émission hebdomadaire « Foroba Baro » sur Renouveau TV, en début de semaine. Dans ce débat, le syndicaliste a vivement plaidé la cause de ses camarades enseignants : « Certains pensent même que les enseignants n’ont pas droit à la prospérité. Il faut que nous sortions de ça, sinon l’avenir que nous espérons pour nos enfants ne sera qu’une chimère ».
Au cours de ce débat, le porte-parole de la Synergie n’a pas caché son regret quant à la négligence des autorités dans la recherche d’une éducation de qualité qu’il considère comme une priorité.
« Nous pensons qu’une éducation de qualité est une priorité aujourd’hui surtout l’éducation de base, donc, pour nous, il n’y a pas de sacrifice qui soit de trop pour accomplir cela. Si nous nous focalisons uniquement sur les milliards qui seront débloqués pour assurer la bonne marche de l’éducation, on risque de se tromper. Parce qu’au lieu de ça, il faut plutôt voir la valeur de l’éducation dont les enfants vont bénéficier. Et je pense que cela est plus important que les milliards de F CFA que l’État va débloquer, car personne ne peut payer à juste valeur un enseignant », a-t-il plaidé.
Parlant du blocage de l’application de l’article 39 des enseignants qui a perturbé l’année scolaire 2019-2020, Adama Fomba estime que le gouvernement n’a eu aucune considération envers ses enseignants. A en croire le porte-parole de la Synergie, l’incompréhension d’une partie de la population du sens de leur combat s’ajoutait aux attitudes déplorables des gouvernants
« Il y a eu des difficultés, parce que le gouvernement n’a eu, en son temps, aucune considération envers les enseignants. Certains pensent même que les enseignants n’ont pas droit à la prospérité. Il faut que nous sortions de ça, sinon l’avenir que nous espérons pour nos enfants ne sera qu’une chimère », a-t-il déploré.
Tout au long de ce débat, le porte-parole de la Synergie des syndicats de l’Éducation, a insisté sur la nécessité de l’amélioration des conditions de travail du personnel enseignant, afin d’obtenir de meilleurs résultats.
« Bientôt il y aura le Bac UEMOA, ça veut dire qu’on va en compétition et si on va en compétition dans de tels états comment pouvons-nous obtenir les meilleurs résultats. Donc, il faudra que les enseignants soient dans les conditions optimales de travail, parce qu’il n’y a pas que le salaire », s’inquiète le syndicaliste.
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