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TRANSITION AU MALI : LE M5-RFP TRÈS CRITIQUE SUR LA GESTION DES AUTORITÉS

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Le M5-RFP qui a été exclu de la gestion de tous les organes de la transition voudrait désormais redescendre dans la rue pour continuer la lutte pour la refondation de l’Etat du Mali. Cela,  après examen de la situation politique, sociale, sécuritaire et sanitaire du pays, le Mouvement du 5 juin arrive à la conclusion que le groupe de colonels qui constitue l’aile militaire de la Transition « tient en otage le Chef de l’Etat, le Premier ministre et le CNT et ne vise que l’accaparement de tout le pouvoir à des fins personnelles, qui n’ont rien avoir ni avec leurs premières déclarations ni avec le discours d’investiture du Président de la Transition ».

Face à cette situation,  il décide de poursuivre résolument son combat pour le changement par la Réfondation du Mali en  rupture avec les anciennes pratiques.

Pour ce faire, le Mouvement entend  réactiver sans délai sa plainte relative aux tueries des 10, 11 et 12 juillet 2020 à Bamako et à celles de Sikasso et Kayes, déposée depuis le 22 juillet 2020 auprès du Parquet général de la Cour d’Appel de Bamako. Sur cette question, le mouvement reproche aux autorités de la transition de manquer de volonté pour diligenter une enquête pouvant aboutir à l’arrestation des responsables.

Le M5-RFP exige, à cet effet, la  dissolution formelle du CNSP,  dénonce le caractère anticonstitutionnel, illégal et unilatéral des textes relatifs au CNT qui  motive son refus d’y siéger. Ainsi, a-t-il réaffirmé sa ferme détermination à faire annuler en justice tout le processus de mise en place de cette institution. Outre ces griefs, le M5-RFP  dénonce comme beaucoup d’autres organisations de la société civile la création unilatérale d’une Cellule dite d’appui au processus électoral. « Elle ne saurait remplacer le cadre de dialogue entre la Classe politique, le Gouvernement et les autres acteurs du processus électoral », a-t-il prévenu.

Le M5-RFP dit se démarquer des mesures et pratiques autocratiques des autorités de la Transition qui portent atteinte aux libertés fondamentales reconnues par la Constitution. Ce, en citant la liberté syndicale et  d’expression.  « Rien ne justifie les mesures attentatoires à la liberté de la presse ou aux perquisitions annoncées dans les domiciles privés. Ces mesures visent en fait à annihiler toute volonté de s’opposer à la junte de Kati » , déplore le M5-RFP.

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