Trois soldats français de la force Barkhane ont été tués en opération au Mali ce lundi, alors que leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Hombori, a annoncé l’Elysée.
Trois soldats français du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse ont perdu la vie ce lundi 28 décembre. Leur véhicule blindé a été atteint ce matin par un engin explosif improvisé alors qu’ils participaient à une opération dans la région de Hombori dans le centre-est près de la frontière burkinabè.
D’après le chef d’état-major des armées françaises, les forces de Barkhane se sont immédiatement déployées au sol tout comme dans les airs pour sécuriser la zone.
Selon le Ministère des armées, les soldats intervenaient dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale. Dans son communiqué la présidence de la république rappelle toute la détermination de la France a poursuivre la lutte contre le terrorisme.
Le président Emmanuel Macron fait part dans un communiqué de sa « très grande émotion » après avoir appris la mort du brigadier-chef Tanerii Mauri, du chasseur de 1ère classe Quentin Pauchet et du chasseur de 1ère classe Dorian Issakhanian.
Le chef de l’Etat « salue avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission. Il s’associe à la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation », écrit l’Elysée.
Depuis le début des opérations militaires au Mali avec Serval en 2013 et Barkhane depuis 2014, 47 soldats français ont désormais perdu la vie.
RFI