Depuis des décennies c’est la partie nord de notre pays qui était réputée être une zone de violences par excellence, mais ces derniers temps le centre a tendance à faire oublier le nord tellement que l’insécurité a pris de l’envol dans cette localité. Tantôt ce sont des violences intercommunautaires, tantôt ce sont des djihadistes qui ont des droits de vie et de mort sur des paisibles populations sans défense.
Dans ces zones, le moyen le plus facile pour pouvoir se mettre à l’abri de ces violences qui font plusieurs morts et des blessés est de se servir de la flexibilité de ses jambes pour rejoindre d’autres localités plus ou moins sécurisées. C’est ce qui justifie des milliers de déplacés dans ces zones en proie à toutes sortes d’insécurités. Bien que les Forces Armées Maliennes (FAMa) bénéficient du soutien de la Force Barkhane, des éléments de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), de la Force du G5 Sahel, les défis sécuritaires demeurent toujours importants au nord et au centre de notre pays.
En ce qui concerne les déplacements massifs des paisibles populations civiles sans défense confrontées à toutes sortes de vulnérabilités, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ne reste pas les bras croisés.
Faut-il le rappeler, organisation impartiale, neutre et indépendante, le Comité International de la Croix-Rouge (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
NOUVEL HORIZON