L’armée malienne soufflera sa 59e bougie le 20 janvier prochain. Ça sera une occasion pour les autorités de faire le point sur les acquis et de combler les lacunes au sein de cette armée malienne. Cependant, après l’intervention française au nord-Mali en 2012 contre les groupes terroristes, certaines associations se préparent à battre le pavé à la place de la liberté pour de demander le départ de la France au Mali. Pour ceux-ci, cette dernière serait impliquée dans beaucoup de choses qui minent l’intérêt du pays.
Depuis les évènements de 2012 à aujourd’hui, jour pour jour le nord du Mali est sous le contrôle des groupes djihadistes et cela, même après l’intervention des forces françaises. C’est face à cette situation et de beaucoup d’autres incohérences que certaines Association et plateforme se préparent à envahir la place de la liberté le 20 janvier pour demander aux autorités du pays et à la face du monde, leur volonté qui est de rester avec les FAMAS au Mali et non la France. Puisque pour eux, tant que le pays est sous le contrôle de la France il n’y aura pas de paix au Mali. Alors qu’au même moment on parle ( l’armée française) qu’elle assure les cortèges des personnalités entre le centre et le nord du pays. Mais la vraie question est de savoir si le départ de l’armée française est une idée partagée. En tout cas, il n’est caché à personne l’intérêt que la France a pour l’Afrique et plus précisément le Nord-Mali dont la conférence de Nuremberg avait proclamé, appartenant à l’Europe de l’époque. Toutefois, ce 20 janvier pourrait être un moment propice pour les autorités du pays à revoir la stratégie de l’armée sur le terrain, bien que des avancées soient observées. Tout compte fait, la lutte antiterroriste devrait être notre préoccupation au lieu de se focaliser sur une question d’indépendance de l’armée malienne. Que cela ne tienne, l’intérêt de la vie de la nation doit primer sur tout.
Lansine Coulibaly
Source : LE COMBAT