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Armée malienne : Ce qu’il faut savoir sur nos FAMa

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A Malian Armed Forces (FAMa) patch worn by a soldier is pictured during the Operation Barkhane in Ndaki, Mali, July 29, 2019. Picture taken July 29, 2019. REUTERS/Benoit Tessier - RC19D438F4B0

Fondées le 1HYPERLINK “https://fr.wikipedia.org/wiki/1er_octobre”er octobre 1960 après l’indépendance du pays vis-à-vis de la France, elles comprennent plus de 13000 hommes. Elles se composent d’une Armée de terre, une armée de l’air, une garde nationale ainsi que d’une Gendarmerie.

Les forces armées maliennes ont participé à des missions de maintien de la paix en République démocratique du Congo (ONUC en 1960-1964 et MONUC depuis 1999), au Liberia en 1990, en Sierra Leone en 1997 et Centrafrique en 2000.

La guerre de la Bande d’Agacher, également connue sous le terme de Guerre de Noël, est un conflit de frontière entre le Mali et le Burkina Faso en 1985 autour de la bande d’Agacher, une bande de terre semi-désertique de 160 kilomètres de long et de 30 kilomètres de large se trouvant entre le nord du Burkina Faso et l’est du Mali, et réputée receler du gaz naturel et des ressources minières.

Commandant Thomas Sankaré : 4 600 hommes, pertes 141 morts et 257 blessés côté Burkina Faso. Commandant Moussa Traoré : 7 600 hommes, pertes 38 morts et 17 blessés côté Mali.

Durant les années 2000 et au début des années 2010, des militaires maliens sont entraînés par des instructeurs américains dans le cadre de l’opération HYPERLINK “https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Enduring_Freedom_-_Trans_Sahara”EnduringHYPERLINK “https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Enduring_Freedom_-_Trans_Sahara” HYPERLINK “https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Enduring_Freedom_-_Trans_Sahara”FreedomHYPERLINK “https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Enduring_Freedom_-_Trans_Sahara”-HYPERLINK “https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Enduring_Freedom_-_Trans_Sahara”TransHYPERLINK “https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Enduring_Freedom_-_Trans_Sahara” Sahara. L’armée malienne a souffert de l’intégration des rebelles touarègues dans l’armée régulière à la suite d’un accord conclu en 1992 entre le gouvernement et les groupes rebelles.

Entre janvier et avril 2012, l’armée malienne subit une série de revers aboutissant à la partition de facto du pays.En décembre 2012, l’Union européenne décide d’apporter son aide à l’armée malienne à travers la mission de formation de l’Union européenne au Mali.

Le 11 janvier 2013, la France déclenche l’opération Serval en riposte à une offensive vers le Sud de djihadistes venus du Nord-Mali, que l’armée malienne n’a pas réussi à contrer. L’intervention militaire au Mali est une opération militaire multinationale qui se déroule depuis le 11 janvier 2013, dont l’objectif est la mise en œuvre de la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Début février 2013, les effectifs sont estimés par le ministre des Affaires étrangères malien Tiéman Hubert Coulibaly à moins de 3 000 militaires opérationnels sur un effectif théorique de 14 000 hommes.

La mission de formation est lancée le 18 février 2013 et présentée à Bamako le 20 février. Plus de 500 militaires, dont 200 formateurs européens arrivent au Mali pour donner des cours aux militaires maliens à partir du 2 avril 2013. Quatre bataillons de 700 hommes doivent être formés chaque année. La mission de formation est basée à l’école militaire interarmes à Koulikoro.

Commandement et Administration centrale

Le commandant en chef des armées est le président de la République, assisté du ministre de la Défense.L’administration centrale du Ministère de la défense se compose de : l’état-major général des Armées (EMGA) ; l’état-major de l’Armée de Terre (EMAT) ; l’état-major de l’Armée de l’Air (EMAA) ; l’état-major de la Garde Nationale du Mali (GNM) ; la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN).

 Infrastructures

Le 30 octobre 2019, la Minusma dans le cadre de la poursuite de sa mission de soutien au Mali a remis officiellement deux infrastructures rénovées aux Forces armées maliennes. Les travaux de rénovation ont concerné un bâtiment, des sanitaires au camp Hamadoun Bocary Barry et de 2 salles d’hospitalisation, d’un bureau et de sanitaires à la Base Aérienne 102 pour un coût total de 47 524 520 F CFA.

 Équipements

Dans les années 1990, les armes, blindés et véhicules de l’armée malienne, étaient d’origine française (abandonnés puis offerts par l’Armée française) ou russe (livrés à partir des années 1960). La loi d’orientation et de programmation militaire a permis à l’armée de se doter de nouveaux équipements motorisés, aériens et même d’habillements et autres.

Cette loi a permis un investissement de 1230, 563 milliards de FCFA sur la période 2015-2019. Cette somme devait également permettre le recrutement et la mise à niveau du personnel militaire. Durant la même période, de nombreux équipements ont été offerts par la France, le Qatar, les Émirats Arabes Unis, l’Union européenne et l’Allemagne. L’inventaire des équipements des Forces armées maliennes est difficile et provient de plusieurs sources.

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L’armée malienne nouvelle formule prend ses quartiers à Tombouctou

Un bataillon de l’armée malienne comprenant d’anciens rebelles et d’ex-miliciens progouvernementaux a pris ses quartiers mardi à Tombouctou, dans le nord du Mali, cinq jours après le retour de l’armée “nouvelle formule” à Kidal, d’où elle était absente depuis des années, ont indiqué les autorités.

 Contrairement à Kidal, ville symbole où l’armée avait connu une débâcle en 2014, les Forces armées maliennes (FAMa) étaient déjà présentes à Tombouctou, mythique carrefour du commerce saharien dont les mausolées consacrés à ses 333 saints musulmans ont été partiellement détruits en 2012 par les jihadistes, puis reconstruits grâce à l’Unesco.

Mais le bataillon qui a été accueilli mardi lors d’une cérémonie sur la place d’armes du camp Cheick Sidi Bekaye de Tombouctou, selon un communiqué des FAMa, comprend cette fois –comme celui arrivé à Kidal la semaine dernière– d’anciens rebelles et d’ex-membres de groupes progouvernementaux intégrés dans l’armée malienne conformément à l’accord de paix d’Alger de 2015.

Ce déploiement de l’armée dite “reconstituée” à Kidal et Tombouctou, qui doit être suivi par une implantation à Ménaka, près de la frontière avec le Niger, et à Gao (nord-est), marque une étape de la mise en œuvre de l’accord de paix, après des années de contretemps.

“Le commandant de la zone (de Tombouctou) a salué et souhaité la bienvenue aux éléments. Pour le gouverneur, il n’y a plus de CMA (la Coordination des mouvements de l’Azawad, alliance à dominante touareg d’anciens groupes armés rebelles) ni de Plateforme (une alliance de groupes armés progouvernementaux) mais les #FAMa au service de la nation”, a indiqué l’armée dans son communiqué, publié sur Twitter.

“Ils sont 300 qui sont arrivés pour le moment, ils sont logés au camp avec nous”, a déclaré à l’AFP le colonel Boubacar Sanogo, commandant de la région militaire de Tombouctou.

La mise en œuvre de l’accord d’Alger, avec ses dispositions pour l’intégration des ex-combattants, ainsi que le redressement de l’autorité de l’Etat sont considérés comme des composantes politiques indispensables à une sortie de crise, en plus de l’action purement militaire menée par les forces maliennes, françaises, africaines et onusiennes.

Le Mali est confronté depuis 2012 aux insurrections indépendantistes, salafistes et jihadistes et aux violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Parties du nord du pays, les violences se sont propagées au centre et aux pays voisins, le Burkina Faso et le Niger.

Nouvelle Libération

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