Dans un communiqué rendu public, le 11 février 2021, l’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali (APIM), présidée par Sory Ibrahima Maïga, a exprimé son soutien au Gouvernement malien dans ses actions concourant à la sauvegarde du domaine aéroportuaire ou de tout autre domaine de l’Etat classé public. Par ailleurs, l’APIM précise qu’elle reste disponible pour l’accompagnement de la population à la recherche d’un toit ou des parcelles assainies, sécurisées sur tout le territoire national.
Le 14 janvier 2021, les autorités maliennes ont enclenché une vaste opération de démolition des constructions illicites se trouvant sur la zone dite zone prioritaire de la zone aéroportuaire de Bamako. Ainsi, dans un communiqué rendu public le 11 février 2021, l’APIM présidée Par Sory Ibrahima Maïga a exprimé son soutien au Gouvernement dans ses actions concourant à la sauvegarde du domaine aéroportuaire ou de tout autre domaine de l’Etat classé public. L’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali (APIM) précise qu’elle reste disponible pour l’accompagnement de la population à la recherche d’un toit ou des parcelles assainies, sécurisées sur tout le territoire national. Le Président de l’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali, Sory Ibrahima Maïga, informe l’opinion nationale et internationale que la zone aéroportuaire de Bamako- Sénou, classée dans un premier temps par le Décret N°95-o68/P-RM du 15 février 1995 portant classement d’une parcelle de terrain à usage d’emprise aéroportuaire d’une Superficie de 8 720 ha a par la suite été dotée d’un Plan de Développement Intégré approuvé par le Décret N°96-338/P-RM du 28 novembre 1996. Selon l’APIM, un second classement intervenu par Décret n°99-252/P-RM du 15 septembre 1999, assorti de déclaration d’utilité publique, lui a conféré le statut de domaine public artificiel de l’Etat (imprescriptible, inaliénable et insaisissable) et a ramené sa superficie de 8 720 ha à 7 194 ha. « Cela fait suite à la délocalisation de l’aéroport de Hamdallaye qui était devenu trop proche des habitations en 1975. L’objectif de cette délocalisation était d’éviter la proximité des habitations avec l’aéroport et de respecter les normes internationales de l’aviation civile parmi lesquelles on peut citer entre autres la sécurité des mouvements des avions pendant les phases critiques de décollage, d’approche et d’atterrissage, les risques liés aux interférences sur les équipements de navigation aérienne etc. Force est de constater que ces dernières années, le domaine aéroportuaire a fait l’objet d’agressions à travers des occupations illicites (maisons à usage d’habitation, garages automobiles, activités en tout genre soutenues par des documents délivrés par certaines autorités) en violation des dispositions réglementaires et compromettant de plus en plus la sécurité de la navigation aérienne. Si l’on est conscient que le Mali est un pays continental, partant de là, notre aéroport doit garder toute sa dimension Internationale pour être une plaque tournante au cœur de l’Afrique Occidentale », révèle le communiqué de l’APIM. Aussi, ajoute le communiqué de l’APIM, le caractère international du transport aérien fait que l’aviation civile est soumise à des normes et des pratiques recommandées par tous les Etas membres de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). L’Association des promoteurs Immobiliers du Mali (APIM) attire l’attention de la population sur la prolifération des lotissements faits en violation des procédures, pouvant porter préjudice à ses investissements comme c’est le cas dans le domaine aéroportuaire de Bamako et invite les Maliens au respect des dispositions législatives et réglementaires en matière d’urbanisme et de construction en République du Mali.
Aguibou Sogodogo
Le Républicain