Certes, un syndicat a pour vocation de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs, mais sans démagogie, ni acharnement, ni diffamation. Un syndicat se bat pour le changement, mais le Comité Syndical de l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API-Mali) s’acharne contre le changement institué par la Direction.
De par le passé, l’API-Mali était victime d’une mauvaise gestion. Les uns et les autres travaillaient pour leur propre intérêt et non pour celui de l’Agence. Ce qui faisait qu’API-Mali « était à terre », alors que certains se faisaient de l’argent sur le dos de cette structure. Les cadres étaient partis. En un mot pratiquement tout était arrêté sauf la création des entreprises. Les travailleurs avaient plus de 5 mois d’arriérés de salaire avec l’Agence. En vue de trouver des solutions aux différents défis afin de permettre à la structure de repartir sur de nouvelles bases solides, les plus hautes autorités ont jugé utile de mettre à la tête de cette Agence un cadre intègre capable de faire bouger les lignes.
C’est ainsi que la Direction de cette structure a été confiée à Moussa Ismaïla Touré. Engagés et déterminés pour la cause de l’API-Mali, les membres du Conseil d’Administration sont parvenus à mettre sur la table des propositions concrètes. Ces propositions ont été traduites en actes concrets par M. Touré avec le soutien des autorités. Cela ayant permis de restructurer, d’instaurer la bonne gouvernance surtout à travers la transparence dans la gestion des fonds et d’inverser la tendance. Tout le monde travaille pour la société et tous les arriérés de salaire ont été payés. Il ne fallait pas plus pour fermer les robinets qui servaient de « vache laitière » pour des « vampires » tapis dans l’ombre, pour que le syndicat s’adonne à un acharnement qui ne dit pas son nom sur du faux.
Ayant compris que l’actuel ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements, M. Arouna Niang est un modèle d’intégrité, le bureau exécutif dirigé par le secrétaire général, Nambilaye Daouda Sangaré a décidé de renouer avec la zizanie qui ne marche plus dans le ‘’Mali Kura’’ que les autorités en charge de la Transition sont en train de construire. Lors de la 13ème Session du conseil d’administration tenue le 04 février 2021, le ministre Arouna Niang a félicité la Direction de l’API-Mali pour les résultats obtenus malgré le contexte difficile lié à la pandémie de la Covid-19 et les différentes crises socio-politiques. A cette occasion, les préoccupations d’augmentation de salaire et autres du syndicat ont eu des réponses claires et nettes. Dans sa dynamique de nuire, ce syndicat regroupant quelques individus s’est précipité pour aller déposer un préavis de grève illimitée sur la table du ministre du Travail et de la Fonction Publique, le 19 février 2021.
Il menace d’aller en grève à partir du 08 mars 2021. Si des explications claires ont été données à ce syndicat sur ses différents points de revendications qui ne respectent pas les textes en vigueur dans notre pays, il s’entête à persister dans l’erreur. La question qui revient sur les lèvres est la suivante : pourquoi la dématérialisation et la digitalisation de toutes les procédures empêchent le syndicat de dormir ? Ce qui est sûr et certain, il n’y a plus de place pour les médiocres ou les vampires prêts à tout dévorer sur leurs passages.
Selon des sources, le syndicat demande des choses qui sont contraires à la loi.
Nous y reviendrons revendication par revendication !
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON