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Quand Tiemoko Sangaré déclenche les hostilités

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Déjà décrié sur l’émission massive de gadgets de fin d’année produits au nom de l’Adema et frappés de son effigie personnelle, le président des Abeilles est passé à une autre étape quitte à semer la polémique. Il est en effet le parrain d’un événement qui donne lieu actuellement à un battage médiatique qui n’a rien à envier à une véritable campagne présidentielle. Il s’agit notamment de la deuxième édition d’une conférence de cyclisme au Banimonitié, son fief politique. Le Grand Prix en question vise probablement à drainer monde vers Bougouni, au mépris du Coronavirus et de la loi sur l’Etat d’urgence récemment reconduite par les membres du CNT. Seulement voilà : la tribune que s’est offerte Tiemoko Sangaré intervient à un moment très sensible et crucial de l’existence du Parti de l’Abeille avec un marquage à la culotte entre prétendants à la candidature du PASJ à la prochaine joute présidentielle. Il n’est pas exclu, en clair, que l’événement parrainé par le président du PASJ passe pour l’élément déclencheur des hostilités en inspirant à ses nombreux concurrents annoncés des initiatives similaires de visibilité et d’offensive de charme en direction des militants. Les primaires de l’Adema pourraient avoir démarré avec la compétition cycliste de Bougouni, bercail de son président Tiemoko Sangaré.

Des bourses à gogo pour la rébellion

Les mouvements armés séparatistes sont probablement moins touchés par les crises scolaires à répétition au Mali. Et pour cause, selon des sources bien introduites, bon nombre de leurs protégés sont les heureux bénéficiaires de bourses d’études dans les pays maghrébins. Ce sésame très convoité, parfois décroché à coups de millions par le commun des élèves maliens, leur est gracieusement offerte par les prestigieuses écoles d’Afrique du Nord. Aucun pays du Maghreb ne fait exception. De l’Algerie à la Tunisie en passant par le Maroc, tous accueillent annuellement des jeunes de mouvements rebelles dans le cadre de formations universitaires sans passer par le créneau officiel malien. De quoi donner plus d’attrait aux mouvements armés et leur permettre de ratisser large dans les zones désertées par l’Etat malien. Doit-on

s’interroger, en définitive, sur la sincérité des relations amicales que ces pays n’ont de cesse de prôner ainsi que sur leur engagement à contribuer au règlement de la crise malienne

Rassemblées par la Rédaction

SourceLe Témoin

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