Malgré le vote de 100 conseillers nationaux en leur faveur, peu d’entre eux croient à la faisabilité des actions annoncées. C’est une ribambelle de vœux pieux qui ne connaîtront certainement pas un début d’exécution. Personne ne croit au retour de l’administration dans toutes les localités du pays. Ils sont encore moins nombreux ceux qui pensent que l’opérationnalisation des nouvelles régions se fera dans un climat apaisé et un minimum de consensus.
Ils sont aussi rares d’avoir confiance au processus électoral en l’absence d’un organe unique de gestion. Enfin, on ne croise personne qui songe même un instant au désarmement des milices. D’ailleurs, certains révèlent que le Premier ministre est actuellement victime du diktat qui a refusé l’enterrement d’un de ses proches à Bandiagara. Nous espérons tous nous tromper de pronostic, hélas la réalité est implacable.
DAK
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