Le bureau de l’Union des Associations artistiques et culturelles a organisé une conférence de presse, mardi 23 février 2021 à son siège au quartier du fleuve de Bamako, à l’occasion du lancement de son projet « Plastik Toxik Partout ». Elle était animée par le directeur artistique de FAMU Danse, Daouda Kéita, en présence du directeur de l’Union des Associations artistiques et culturelles du Mali, Lamine Diarra.
Chaque année, c’est plus de 8,3 milliards de tonnes de plastiques qui sont produits dont seulement 9% sont recyclés. Au Mali, sur les décharges, les enfants, les femmes et les jeunes y travaillent pour gagner leur vie. Des déchets plastiques sont brûlés en longueur de journée entraînant de nombreux problèmes de santé notamment avec les montagnes de déchets qui pullulent dans la ville de Bamako. C’est pour faire face à ce danger qu’est né le projet « Plastik toxik partout ». Ce projet est le fruit de la collaboration entre l’Association Famu Danse, Copier-Coller et les Ateliers Médicis en partenariat avec SANUVA.
Selon le directeur artistique de l’association Famu Danse, Daouda Keita, le projet « Plastik Toxik Partout » a pour objectif de dénoncer la pollution extrême de nos milieux de vie et de sensibiliser sur la protection de l’environnement. A ses dires, il consistera à animer des ateliers de formation des danseurs, émaillés de messages de sensibilisation sur la protection de l’environnement. A l’en croire, le projet durera 3 ans dont un an de financement est acquis. Durant la première année, les danseurs, les plasticiens et les performeurs partageront leurs choix esthétiques et leurs convictions écologiques avec les jeunes artistes en voie de professionnalisation pour informer le danger que représentent les plastiques dans le langage artistique propre à eux. Il s’agira aussi pour eux de mettre les artistes maliens et français ensemble sur les questions de protection de l’environnement dans leur travail de création et dans leurs messages artistiques.
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