Le raid mené par Barkhane est survenu, le dimanche 21 février dernier, peu avant 18 heures, à Adar-in Tiklite, localité située à 15 km sud non loin de la localité de Indeliman, dans le cercle d’Ansongo, région de Gao. Selon nos sources, cette frappe aérienne a été menée à l’aide d’un drone armé dont les Français se sont récemment dotés au Sahel. Plusieurs chefs terroristes ont été abattus et leurs équipements saisis.
Ces chefs terroristes appartiennent tous à l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) qui évolue surtout près de la zone frontalière entre le Mali et le Niger. Leur mouvement dans la zone était suivi depuis un certain temps par les militaires français de l’Opération Barkhane.
Parmi les chefs terroristes abattus au cours de raid figurent notamment Moussa Guidi, Moussa Bathiry, Abou Ali et deux 2 de leurs compagnons. Ils seront rejoints avant ce raid par un autre chef terroriste répondant au nom de Sidi Ag Habba Ag Istaf.
A en croire des sources locales, ces terroristes entendaient tenir une réunion pour planifier une série d’attaques dans la zone contre les forces nationales et leurs partenaires. Ils voulaient aussi lancer une contre-offensive contre le GSIM dont les éléments ont opéré récemment un retour en force dans la zone des trois frontières. Leur neutralisation bien qu’étant décisive ne signifie pas pour autant que cette zone est débarrassée du terrorisme. Il en faudra davantage pour nettoyer complètement la zone avec un retour définitif de l’Etat et de ses services.
Massiré DIOP
Source : l’Indépendant