La présidente du FMI, Kristalina Georgieva, alerte une nouvelle fois sur les conséquences économiques de la crise sanitaire. La pandémie de coronavirus aggrave le sort des populations des pays pauvres et en voie de développement, et creuse les inégalités avec les habitants des pays riches.
La pandémie ne cesse de faire des ravages dans les pays pauvres et en développement. Depuis le début du premier confinement, la crise a entrainé des pertes de revenus pour ses populations qui ont perdu leur emploi ou vu leur rémunération diminuer.
Des millions de personnes dans la pauvreté
Selon la présidente du FMI Kristalina Georgieva, les femmes, les jeunes et les travailleurs peu qualifiés sont les plus touchés. La crise sanitaire va faire basculer des millions de personnes dans l’extrême pauvreté dans ces pays en développement.
Selon le FMI, le revenu par habitant devrait chuter de 22% à la fin 2022, contre une baisse de 13% pour les pays riches. En ce qui concerne les économies émergentes, exceptée la Chine, cette baisse sera de 18%.
Autre difficulté pour les pays pauvres, l’accès au vaccin anti-Covid pour contrer l’épidémie. Ces pays vont avoir des difficultés pour se les procurer et les administrer à leurs populations. Ils se heurtent à leurs prix trop élevés, mais aussi au manque d’infrastructures nécessaires au transport et au stockage, notamment pour les vaccins ARN qui doivent être conservés à très basse température.
Soutien financier
Pour les aider à y parvenir, la présidente du FMI exhorte les pays du G20 à leur apporter un soutien financier. Cette question devrait être abordée lors du prochain G20 Finances qui se tiendra à la fin de cette semaine.
RFI