Au même titre que les autorités de la Transition, les associations de défense des consommateurs ne pipent mot sur la montée du prix des denrées alimentaires. A cette étape, elles sont appelées à agir ou à disparaître.
Les associations de consommateurs réalisent et diffusent des études comparatives de l’offre, dénoncent les pratiques frauduleuses et les abus, et assurent des permanences auprès de leurs publics en leur apportant conseil et expertise juridique en cas de litiges.
Une association de défense des consommateurs informe, assiste et soutient les consommateurs. Elle les aide à régler les litiges de la vie quotidienne, soit à l’amiable, soit par l’action en justice.
Les associations de consommateurs au Mali ne semblent pas comprendre les missions qui leur sont assignées. Elles semblent avoir d’autres préoccupations que la défense des intérêts des consommateurs. Sinon comment comprendre que depuis plusieurs semaines, les prix des produits alimentaires connaissent une flambée alors qu’elles font comme si de rien n’était. Aucune sortie de leur part, même pour interpeller les autorités à prendre des mesures pour soulager les consommateurs. Les associations de consommateurs sont-elles complices du ministère du Commerce et de la direction du commerce et de la concurrence qui se foutent des Maliens ?
Le Premier ministre sur qui les Maliens comptaient pour au moins donner des directives dans la recherche de solutions à la flambée des prix, n’en fait pas une préoccupation encore moins une priorité.
C’est parce que la souffrance des Maliens n’est pas l’affaire des autorités de la Transition et des associations des consommateurs qu’il n’y a pas eu de baisse des prix des denrées, malgré les protestations verbales et les condamnations des populations.
Le mutisme du gouvernement, des associations de consommateurs fait qu’il est difficile de prévoir avec certitude leur évolution pendant la période de ramadan. Avec le comportement désolant des autorités, tout porte à croire que les prix des produits alimentaires devraient rester élevés.
Une chose, ont-ils oubliés que cette flambée des prix des denrées alimentaires est susceptible d’entraîner des troubles sociaux. Comme dirait l’autre, les associations de consommateurs ont une mauvaise réputation. Elles s’intéressent qu’à ce qui intéresse que leurs membres : des foras
Bintou Diarra
Source : Arc en Ciel