Les évènements parallèles de la septième session du Forum régional africain pour le développement durable (Fradd) ont débuté virtuellement le 26 février dernier. Selon un communiqué de presse, la Commission économique pour l’Afrique (Cea) a quant à elle, organisé un sur l’Initiative pharmaceutique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine axée sur les enseignements tirés et les expériences dans les efforts du continent à fabriquer et répondre à ses propres besoins pharmaceutiques.
L’Initiative a été lancée en novembre 2019 dans le but d’améliorer l’accessibilité, la qualité et la sécurité des médicaments et des produits médicaux en Afrique. Le modérateur de l’évènement parallèle, Francis Ikome, chef de la section de l’intégration régionale de la Cea, souligne que « nous ne pouvons pas aspirer à atteindre les Objectifs de développement durable (Odd) et ceux de l’Agenda 2063 si la population africaine n’est pas en bonne santé ».
Dans son discours de bienvenue, Stephen Karingi, directeur de la division de l’intégration régionale et du commerce, déclare que l’objectif principal de l’évènement est de partager les leçons et expériences clés qui illustrent le déficit de la demande des femmes et offrent des opportunités commerciales pour le secteur privé grâce à l’agrégation des pays africains en un marché unique par la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).
Pour sa part, Mme Jane Karonga, chargée des affaires économiques auprès de la Cea, affirme que le but de l’Initiative pharmaceutique est de promouvoir une croissance sociale et économique durable grâce à la réalisation du Plan pharmaceutique pour l’Afrique (Pmpa), en tirant parti de la Zleca et en mettant l’accent sur l’Odd 1 qui consiste à réduire la pauvreté, l’Odd3, accorder la santé et promouvoir le bien-être et l’Odd17, établir des partenariats.
Répondant aux questions sur les effets et les défis de la Covid-19 sur la disponibilité des médicaments essentiels sur le continent, le représentant du Bureau régional de l’Oms pour l’Afrique, le Dr Aissatou Sougou, déclare qu’un des principaux enseignements tirés de la pandémie était de savoir à quel point « il était extrêmement difficile et même impossible aux pays à faible revenu de se procurer individuellement et de négocier des prix appropriés sur le marché international pour les fournitures ».
La représentante de l’Agence de développement de l’Union africaine (Auda-Nepad), Mme Margaret Ndomondo Sigonda, déclare pour sa part que la capacité réglementaire limitée des pays africains est l’un des principaux défis entravant l’accès du continent aux installations de santé et médicaments indispensables.
Abordant le rôle du secteur privé dans l’exploitation de la technologie dans le secteur de la santé, le Dr Anastasia Nyalita, ambassadrice du Club des Pdg, déclare que la technologie, les connaissances, les compétences et le coût de la conformité sont des opportunités qui doivent être explorées par le secteur privé pour aider à améliorer la qualité des Bonnes pratiques industrielles (Bpi).
Adou FAYE
Source : LEJECOM