Dans un monitoring des droits fondamentaux des personnes privées de liberté dans l’affaire dite de complot contre le gouvernement, le président de la Commission nationale des droits de l’homme dénonce la violation des personnes détenues. Aguibou Bouaré en parle sans langue de bois comme à ses habitudes. Lisez plutôt
AFFAIRE COMPLOT CONTRE LE GOUVERNEMENT…
- I) MONITORING DES DROITS FONDAMENTAUX DES PERSONNES PRIVÉES DE LIBERTÉ
1) Il est établi que les conditions d’interpellation extrajudiciaires ont violé les droits fondamentaux des personnes concernées ;
2) Les conditions de détention dans un premier temps étaient infrahumaines, attentatoires à la dignité humaine;
3) Les délais de garde à vue ont été dépassés, en violation des droits des personnes gardées à vue;
4) Les droits de visite extérieure (parents, famille…) n’ont pas été respectés.
- II) MONITORING DU DROIT À LA JUSTICE
1) L’indépendance de la Justice doit être préservée, à tout prix, de toute interférence extérieure ;
2) Les droits de la défense doivent être respectés ;
3) Le procès doit être impartial, juste, équitable, rendu dans un délai raisonnable.
Au total, l’exercice des voix de recours est légal y compris par le Parquet.
En revanche, la liberté est le principe, la détention l’exception.
Accepter l’instrumentalisation de la Justice fait de chacun, selon son tour, une VICTIME POTENTIELLE y compris les Magistrats.
À Dieu ne plaise !
La protection des droits de l’homme est une responsabilité partagée, l’État en est le principal Débiteur.
Aguibou Bouare
Président CNDH
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