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Que les futures présidentielles soient peu plausibles n’atténue rien à la détermination de ses protagonistes. Les prétendants à la course n’en ont cure et nombre d’entre eux affûtent les armes et n’en ramasse déjà si bien à la

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Le samedi 6 mars 2021, une conférence débat avec comme thème : « renouveau citoyen », organisée par le Mouvement Mali Hèrè, en collaboration avec Gar, s’est tenue à Azalai Hôtel Salama de Bamako, avec comme animateur principal, l’ancien premier ministre, Modibo Sidibé. Vu l’importance du sujet, plusieurs personnalités politiques ont pris part à l’échange entre le conférencier et les responsables du mouvement à majorité jeunes. Parmi eux, l’on note Daba Diawara, Cheick Oumar Sissoko, Mohamed Ali Bathily, Choguel Kokalla Maïga, etc.

Avant que le conférencier n’entre dans le sujet, Dr. Ismael Dembélé, secrétaire général du Mouvement Mali Hère, a justifié les raisons de la création du mouvement. Selon lui, c’est un rassemblement de personnes de bonne moralité avec comme mission, agir pour le bien-être de la population en participant et/ou soutenant toutes les actions constructives de développement du peuple malien. En tant que jeunesse consciente et patriote active, dit-il, certains faits ont raisonné la création de notre mouvement. Parmi ces faits, ajoute Dr. Ismael Dembélé, l’on cite la déviation négative de la jeunesse avec la dégradation inquiétante du patriotisme ; la pléthore de regroupements, de mouvements et d’associations de circonstance qui sont sans conviction, ni vision patriotique ; la mauvaise gestion des affaires du pays avec une répartition inégale des ressources ; le degré élevé de la dépravation des mœurs et l’abâtardissement des valeurs morales culturelles de notre société d’antan ; le taux très élevé du chômage au sein de toutes les couches ; l’altération des services sociaux de base dans les structures publiques ; la mauvaise compréhension de la migration vers un modernisme adapté à notre contexte ; la faible responsabilité des jeunes dans les composantes du tissu socio-économique.

Ainsi, précise le secrétaire général du mouvement Mali Hèrè, Dr. Dembélé, convaincus de la nécessité de relever la croissance de la population sur la citoyenneté positive et le patriotisme, de promouvoir et renforcer un développement économique, social et culturel fondé sur la répartition équitable de revenu national dans la justice et la solidarité, de contribuer de manière qualitative aux renforcements de capacités de toutes les couches sur des thématiques appropriées, de restaurer, promouvoir, renforcer et protéger les valeurs morales du Mali d’antan, de la nécessité de créer une synergie d’action de tous les citoyens sur le leadership contextuel, la bonne gouvernance, la transparence dans les actions publiques afin de faire du Mali, un modèle de développement en Afrique , nous avons créé ce mouvement en 2018. Il a pour but, ajoute-t-il, d’assurer et de promouvoir le vivre ensemble entre les individus dans le bonheur, la solidarité et la défense des opprimés. Les objectifs visés par le mouvement, ajoute le secrétaire général, sont entre autres d’œuvrer pour le développement du Mali, réconcilier les populations et renforcer la cohésion sociale, renforcer les secteurs sociaux de base, nouer et entretenir la coopération entre les fils du pays, restaurer, promouvoir et protéger la culture du Mali d’antan, cultiver et renforcer le patriotisme, soutenir les couches défavorisées dans la société, défendre l’intérêt suprême du pays dans toutes les circonstances. « Pour atteindre ces objectifs, nous ciblons des activités classiques suivantes avec des canaux adaptés comme les formations, les informations, les sensibilisations, les mobilisations, le meeting, sit-in, communication, marches, conférences débats. Celle de ce samedi entre dans ce cadre », a déclaré Dr. Dembelé

Modibo Sidibé n’est pas passé par mille chemins pour donner son point de vue sur ce sujet capital pour la refondation de notre démocratie.  «L’Afrique doit en  réinventer  le sens et le rituel, selon ses concepts propres de la société et les liens entre les individus et les communautés. Nous devons  le faire en refondant le concept avec nos propres mots et notre propre imaginaire. Accordons nous d’abord sur le sens et le dessein, sur les valeurs avant de réfléchir  aux éthnicalités », a dit sans détour l‘ancien premier ministre. Et d’ajouter, « les solutions  rapides n’aideront pas le Mali qui a besoin d’un nouveau contrat social entre le gouvernement et la population afin de bâtir un modèle d’Etat que toutes les populations pourront accepter dans lequel elles pourront se reconnaître », a conseillé le premier ministre Sidibé.

Hadama B. Fofana

SourceLe républicain mali

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