Mme le Ministre de l’Assainissement, de l’Environnement et du Développement Durable, Bernadette Keita, a présidé le vendredi 5 mars dernier, la cérémonie d’ouverture de la 14e session du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Épuration du Mali qui s’est tenue dans ses locaux à Sotuba.
Au cours de cette cérémonie, elle a affiché son satisfecit par rapport au travail abattu par la Direction générale de la structure en 2020, tout en saisissant l’occasion pour souhaiter bonne chance à la nouvelle Directrice générale qui invite le personnel à une synergie des actions pour relever les défis qui attendent l’ANGESEM.
Dans son discours d’ouverture, Mme le ministre a rappelé que la gestion des déchets constitue le maillon faible de la chaîne des valeurs, pour l’amélioration de la qualité du cadre de vie dans nos villes, où moins de 50% de la population disposent d’un système d’assainissement adéquat. Pour elle, le pourcentage est beaucoup plus faible concernant la gestion des boues de vidange. Bien entendu, beaucoup d’actions d’envergure ont déjà été réalisées et d’autres sont en cours pour y faire face. Toutefois, elle s’est réjouie des avancées significatives qui permettront certainement à l’ANGESEM d’atteindre ses objectifs d’amélioration du cadre de vie des populations, et de protection des ressources en eau.
Selon Mme le Ministre, malgré les difficultés rencontrées au cours de l’année 2020 à l’ANGESEM, la structure a fait des résultats. Il s’agit de la poursuite de la finalisation des travaux de construction du Siège ; la poursuite de la construction de deux stations de traitement des boues de vidange à Sikasso et à Ségou et la poursuite de la construction d’une station de traitement des boues de vidange à Bamako.
À ces résultats, il faut ajouter la mise en œuvre du décret relatif à la Redevance du service public d’assainissement des eaux usées ; la mise en œuvre de la stratégie de communication ; l’entretien de toutes les stations en charge ; l’achat de matériels et équipements et la formation des agents.
oujours en 2020, l’ANGESEM aux dires de Mme le ministre, a noué des accords avec certaines structures, comme la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP), l’Office National de l’Assainissement du Sénégal, WATER AID, la Coalition Nationale de la Campagne Internationale pour l’Eau Potable et l’Assainissement Wash (CN- CIEPA) et Waternet Pays Bas (BLUE DEAL).
Au titre des perspectives pour l’exercice 2021, elles s’annoncent sous de bon auspices et porteront essentiellement sur la poursuite des travaux de construction de trois stations de traitement des boues de vidange à Sikasso, à Ségou et à Bamako ; la finalisation des travaux d’aménagement du siège; le suivi et l’entretien de toutes les stations d’épuration ; le suivi des unités industrielles, minières, artisanales et des établissements commerciaux et la participation à la préparation du Projet de Résilience Urbaine de Bamako.
S’agissant du budget 2021 de l’ANGESEM, Mme le ministre dira qu’il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1,5 milliard FCFA (1 574 8841 000F) contre 1,3 milliard (1 349 875 000F) en 2020.
Adama Coulibaly
Source: Le Nouveau Réveil