Au lendemain de la concertation avec la classe politique, un fait inattendu a attiré notre attention: le courrier envoyé par le ministre de la décentralisation aux partis politiques au sujet de la CENI.
Le lieutenant-colonel Abdoulaye Maiga invite les partis à faire des propositions sur l’ossature de la CENI, et remet sur la table la question de la suppléance des députés.
Une approche inclusive alors que beaucoup voyait un décret solitaire favorisant les seuls acteurs favorables au pouvoir en place. Il n’en est donc rien. Cette démarche salutaire, laisse apparaitre la sincérité du gouvernement.
Au passage, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maiga abordera la question de suppléance des députés. Au sortir de maintes élections partielles coûteuses et souvent mal organisées, l’heure est venue de recadrer ce point relatif à la législature.
Le courrier officiel adressé aux formations politiques va dans ce sens. Ainsi, le gouvernement fait preuve d’ouverture afin d’obtenir des solutions consensuelles sur des thématiques décisives aux réformes électorales.
Dans un tel contexte, les partis politiques pourront-ils mettre leurs divergences de côté, et faire autour de cette proposition du département de l’Administration Territoriale une union, devant conduire à un consensus pour un processus électoral accepté de tous. Il faut savoir que le temps nous fait défaut ?
La bonne conduite des échéances électorales futures, dépendront en partie de la bonne marche du cadre d’échanges initié par le ministre de l’Administration Territoriale et les acteurs politiques nationaux.
Drissa Kass