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Chute d’eau de Farako : Un véritable lieu touristique dans la région de Sikasso

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Pour leur 5èmejournée de voyage d’études, les journalistes et communicants en herbe de la licence III de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest-Unité universitaire à Bamako (UCAO-UUBa ) se sont rendus sur l’un des lieux touristiques du Kénédougou appelé la chute d’eau de Farako.

La chute de Farako se situe dans la commune rurale de Finkolo à 20 km au sud de Sikasso sur la route de Bobo Dioulasso (Burkina Faso). Le lieu touristique est repérable à gauche de la route et facile d’accès à environ 400 mètres du goudron. La chute de Farako se présente sous la forme d’escaliers. Elle tombe d’une hauteur d’environ 2 à 3 mètres. S’étendant sur une surface constituée de grès, la chute de Farako coule sur un lit de rochers et forme des bassins comme une piscine naturelle impressionnante aux pieds des rochers. Il y règne un microclimat aux alentours et une vue agréable sur le site. La chute de Farako fait 30 à 35 Km. Pendant la saison pluvieuse, l’eau coule en abondance. L’entourage de la chute est constitué de trous dans lesquels stagnent de l’eau appelés les marmites en terme culturel. Il faut retenir que ces trous sont peu profonds, car ils peuvent contenir une personne en entière. Les habitants de Farako et leurs environs font du maraichage grâce à la chute. L’office malien de tourisme et de l’hôtellerie et d’autres structures pourraient s’occuper de l’entretien de cette chute et les autres sites de la région de Sikasso. Cela ne peut se faire sans qu’il y ait d’investissements de fonds auprès de ces structures. La chute de Farako est un lieu mentionné parmi les sites de visite de Sikasso. Pour sa visite, nous pouvons énumérer des nationaux, les étrangers venant de partout comme Burkina Faso. Vu la crise sanitaire et l’insécurité qui règnent au Mali, la chute de Farako n’a plus le même engouement que dans le passé. Il faut retenir que ces sites touristiques doivent être valorisés en aménageant non pas seulement par la population de Sikasso, mais aussi par l’Etat parce qu’ils constituent des patrimoines culturels et touristiques qui ne doivent pas être laissés à l’abandon.

Aguibou Sogodogo/ Zé Apolinaire Dembele (UCAO-UUBA)

SourceLe républicain mali

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