On ne passe plus !
En passant de 23 buts pris en 19 journées de championnat avec Frank Lampard à 2 buts encaissés en 10 rencontres depuis l’arrivée de Tuchel, la défense est le secteur où la transformation a été la plus radicale et la plus spectaculaire.
La cage des Blues est restée inviolée lors de 11 des 13 rencontres qu’il a dirigées et il reste invaincu, un record pour un entraîneur “débutant” à Chelsea.
L’ancien technicien du Paris SG a opté pour une défense à trois centraux et un double pivot au milieu, ce qui donne beaucoup de contrôle dans le cœur du jeu et libère les latéraux pour participer au jeu offensif.
Le travail défensif n’est évidemment pas que l’affaire des 5 de derrière.
Face à l’Atlético, comme face aux autres adversaires, c’est aussi le pressing très agressif qui a étouffé les velléités offensives et permis de récupérer des ballons hauts.
Mais Chelsea est également capable de se regrouper rapidement et de défendre bas, comme il l’avait prouvé notamment contre Manchester United (0-0) et par moments contre l’Atlético.
“C’est un gros, gros travail collectif et je suis très heureux parce qu’il y a des phases où on est excellent avec le ballon, mais on ne perd jamais en intensité quand on est face au ballon”, avait-il souligné après le match.
“On a été très courageux dans notre façon de défendre et on a su s’adapter à tous leurs changements”, s’était-il réjoui.
Des parias remobilisés
Choisi par Chelsea aussi pour se placer au chevet de recrues en grande difficulté, Tuchel a parfaitement réussi son affaire.
Sur l’ouverture du score contre l’Atlético, Kai Havertz, Timo Werner et Hakim Ziyech, trois des plus grosses recrues estivales, ont enfin combiné comme dans les rêves des recruteurs qui les ont fait venir.