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Milik conquis par Marseille, Sampaoli et la Ligue 1

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L’attaquant de l’Olympique de Marseille, arrivé en janvier, a livré ses premières impressions sur le club, Jorge Sampaoli et le championnat de France.

L’OM a frappé un grand coup cet hiver en signant Arkadiusz Milik. Courtisé par les plus grands clubs italiens l’été dernier, le Polonais a été mis à l’écart à Naples en raison de sa situation contractuelle et a été convaincu par Pablo Longoria de rejoindre l’OM lors du mercato hivernal. Dans une interview accordée à ‘L’Équipe’, Arkadiusz Milik a expliqué son choix de rejoindre l’OM cet hiver, alors qu’il aurait été libre de choisir sa destination cet été.

“Je savais que c’était un grand club, avec une riche histoire. J’avais joué en amical avec Naples au Vélodrome, j’ai joué aussi deux fois ici pendant l’Euro 2016. L’OM, ce sont des fans incroyables, un grand stade. J’étais vraiment dans une situation difficile à Naples, je n’ai pas joué pendant des mois, je ne veux pas entrer dans les détails, mais cela a été dur… Je suis venu pour jouer, pour profiter du football, pour être bon. Je pense aussi à l’Euro, je veux être prêt”, a confié Arkadiusz Milik.

Marseille est un grand club aussi. Mais oui, j’étais dans une situation un peu étrange. L’été dernier, le Napoli me dit que soit je prolonge, soit je pars. Moi, je voulais découvrir autre chose, je voulais partir. Finalement, pendant l’été, les choses ne se déroulent pas comme je l’avais espéré. Et en janvier, Marseille a été le club qui m’a le plus voulu. Je me suis dit que c’était une bonne option pour moi, de venir ici et de jouer. Je ne me voyais pas attendre encore jusqu’à l’été prochain. J’aurais été libre et j’aurais pu partir pour un plus grand club, peut-être. Mais ne pas jouer du tout pendant un an, c’était trop. Je voulais retrouver le terrain et le plaisir“, a ajouté le Polonais.

“Je ne sens pas trop de pression”

Arkadiusz Milik a également livré son regard sur Jorge Sampaoli, qui a dirigé ses deux premiers matches avec l’OM la semaine dernière : “Sampaoli est-il vraiment fou ? (Rires) Non, vraiment. Il est sans cesse en train de nous motiver, il essaye de nous montrer des situations précises où nous pouvons nous améliorer, il vit avec nous, il vibre avec nous, il nous montre chaque jour de nouvelles choses. Il va nous aider, je le sens, je pense qu’on va progresser avec lui. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer collectivement. C’est d’ailleurs un sentiment très positif, d’aller à l’entraînement et de se dire qu’on a moyen de faire beaucoup mieux“.

L’international polonais n’a pas peur de la pression liée au poste de numéro 9 à l’OM : “Oui j’ai entendu parler du grand attaquant (sourire) ! Mais je ne sens pas trop de pression. Sur le « grand attaquant », je veux montrer ce que je vaux et on verra où ça nous mène. Vous savez, les attentes, elles sont partout quand tu es le buteur, pas seulement à Marseille. Tu dois marquer, toujours, et si tu ne marques pas tu es critiqué. C’est pareil à Naples, et même en Pologne quand j’avais 17 ans”.

“Tant que tu marques, tout va bien. Parfois, tu fais un mauvais match, tu marques et tout le monde est content. Parfois, tu fais un vrai bon match, tu te sens bien, ton toucher de balle est bon, tu gardes bien le ballon, mais tu ne marques pas et on te dit que tu n’es pas assez bon. Le grand buteur, c’est celui qui marque c’est tout. Peu importe le match, peu importe si tu as deux occasions ou dix, il faut marquer, toujours. Cela dépend des périodes. Parfois, dans les bons moments, tu peux marquer un but sans même avoir d’occasion. D’autres fois, si tu es dans un mauvais moment, tu peux rater le cadre à un mètre”, a précisé Milik.

L’ancien attaquant de Naples a jugé la Ligue 1 dans son ensemble et est plutôt satisfait de ce qu’il a vu jusqu’à présent : “Je ne suis pas là depuis très longtemps. Mais je trouve que les infrastructures ici sont superbes, de ce que j’ai vu pour l’instant, meilleures qu’en Italie. Et les pelouses aussi sont très bonnes. En Italie, avec le soleil, la chaleur, les pelouses ne sont pas très bonnes. Après, comparer les championnats, c’est difficile. L’Italie, c’est plus tactique, il n’y a pas d’espaces, parfois, tu n’as même pas un mètre quand tu reçois le ballon. Ici, il y a plus d’espaces mais du coup tu dois courir davantage. C’est plus physique. Le niveau, ensuite… Regardez Paris, ils ont joué une finale de C1, Lyon a joué une demi-finale : alors on ne peut pas dire que le niveau n’est pas bon”.

Besoccer

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