Ce mardi 9 mars 2021, la Maison de la presse a servi de cadre à une conférence de presse organisée par les responsables de la Commission vérité justice et réconciliation (Cvjr). Ce, annoncer la date de la tenue de la conférence internationale et ses objectifs.
Du mardi 16 au mercredi 17 mars 2021, la conférence internationale sur la justice transitionnelle au Mali vivra. Ce, à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Axée sur la réparation des victimes de violations graves des droits de l’homme, elle a pour thème : « La réparation, une voie vers la réconciliation et la stabilisation vers une paix durable ».
Cette conférence internationale s’assigne comme objectif général de contribuer au renforcement de la paix et de la réconciliation au Mali par la mise en œuvre de la politique de réparation portée par la Commission vérité justice et réconciliation. Il s’agit de la réparation des victimes de 1960 à nos jours. Des dépositions attendent l’approbation des autorités.
Comme objectifs spécifiques, la conférence internationale envisage de donner une visibilité et un soutien international au droit à une réparation intégrale des victimes du Mali ; examiner les progrès de la Cvjr en matière de politique de réparation à la lumière de l’expérience comparée et des meilleures pratiques ; créer un cadre de discussion sur les droits des victimes à réparation dans un contexte de conflit continu par le partage des cas probants de réparation, l’expérience des victimes et des solutions à apporter.
L’occasion a été saisie par le président de la Cvjr Ousmane Oumarou Sidibé de faire savoir que 20000 victimes ont fait leurs dépositions pour demander la réparation par la justice
restauratrice. A l’entendre, il s’agit de dire la vérité et demander la réparation. Du point de vue de l’interlocuteur du jour, des recommandations seront faites pour éviter d’autres conflits. Selon le président Sidibé, la somme qui sera injectée pour la réparation des victimes est estimée à 65 milliards de FCFA.
Parlant de l’importance de la conférence internationale, le président Sidibé dira que c’est un moment de concertation avec d’autres acteurs de la justice qui seront de la partie. Il s’agira, dit-il, de partager les expériences en la matière.
Bourama KEITA
Source: Ciwara Info