Pour avoir une idée du ciel qu’il fera au-dessus du Parc des princes ce printemps, il faut observer, à la mi-mars, la rotation des boules dans les saladiers de l’UEFA.
À Nyon, au siège de la confédération européenne, seront déterminés les quarts ainsi que les demi-finales de la compétition qui fait la pluie et le beau temps dans la capitale.
Paris va tout savoir de la route qui doit l’emmener au stade Atatürk d’Istanbul le 29 mai.
Le club, qui veut effacer le souvenir de la finale perdue face au Bayern (1-0) en août dernier, a vu ses ambitions renforcées par sa qualification face au FC Barcelone (4-1, 1-1), en huitièmes.
“Nous allons nous battre jusqu’à la mort pour y parvenir”, a promis son entraîneur Mauricio Pochettino à l’AFP. Avant les quarts prévus les 6-7 (aller) et 13-14 (retour) avril, la reprise espérée de Neymar, blessé pour la double confrontation face aux Catalans, nourrit son appétit de titre.
Mais à l’heure du tirage, Paris n’est pas le grandissime favori. Il y a d’abord le match retour face au Barça mal maîtrisé, puis ce calendrier infernal qui a mis en avant sa fébrilité plusieurs fois cette saison.
Depuis son arrivée début janvier, Pochettino a vécu “deux mois de folie”, a-t-il avoué récemment.
Ce n’est peut-être pas fini: même si ni Cristiano Ronaldo ni Lionel Messi ne figurent au menu, pour la première fois depuis 2005, le tirage peut réserver du très lourd aux Parisiens, à commencer par le Bayern.