Dimanche 21 mars, la Corée du Nord a tiré des missiles à courte portée depuis la côte ouest du pays. Ce premier essai du pays depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche intervient quelques jours après la visite du secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, en Corée du Sud. Pour autant, ce nouvel essai ne semble pas inquiéter les États-Unis.
Avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca
Une provocation pour certains, un test militaire classique prévu de longue date pour d’autres. Ce qui est avéré est que les missiles lancés par la Corée du Nord le week-end dernier ne rentrent pas dans le cadre des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU. Contrairement à un missile balistique intercontinental, les engins testés semblaient être de courte portée, et n’alarment pas l’administration américaine.
Rien n’a changé
Joe Biden, a affirmé que ces essais nous apprenaient que rien n’avait vraiment changé. Il est difficile d’être certain de la volonté de provocation de la part de Pyongyang, alors que les organes de presse officielle du parti n’ont pas commenté l’information qui est parue dans la nuit ici à Séoul à travers des sources américaines puis sud-coréennes.
Tentatives de discussion sans réponse
De plus, ces essais interviennent quelques jours après la fin des exercices militaires conjoints entre armées sud-coréennes et américaines, eux aussi vécus comme des provocations du côté de Pyongyang. Pour autant, cela ne signifie pas que la pression nord-coréenne ne pourrait pas s’intensifier prochainement, alors que, d’après Washington, les tentatives de discussion avec les diplomates nord-coréens sont restées sans réponse depuis le début du mandat de Joe Biden.
RFI