Accueil Société Dédiée à la paix et à la cohésion sociale, la 2e édition...

Dédiée à la paix et à la cohésion sociale, la 2e édition du tournoi sportif qui s’est déroulée à Gao du 5 au 12 mars 2021 a été une réussite notamment sur le plan organisationnel. La Région de Gao qui n’avait plus organisé un évènement de telle envergu

117
0
PARTAGER

Au 3ème jour de la 8ème édition du Fish, le groupe Agoratoire a tenu une rencontre littéraire à l’Institut français, sur « l’intérêt d’une initiation au Slam à l’école pour un apprentissage ludique et poétique du français ». Comme support, le livre « Slam Class », une des œuvres du directeur de Fish-Mali, Aziz Koné.

La conférence a été animée par Ismaël Samba Traoré (éditeur) ; Modibo Dama (éditeur et écrivain) ; Aziz Koné (directeur du festival, président du centre Agoratoire, écrivain et slameur), en présence de jeunes élèves de différentes écoles.

Pour le doyen Ismaël Traoré, ce qui est plus important dans le Slam est quand on démasque et dénonce les réalités de la société. Il a rendu hommage à Aziz d’avoir été l’un des précurseurs du Slam en Afrique, car c’est grâce à son effort et courage que le Slam existe au Mali. Selon Modibo, le Slam est tout d’abord un genre littéraire. C’est une poésie chantée qui contribue au vocabulaire, à l’écriture et qui mérite bien d’être initié à l’école dans l’apprentissage du français, affirme-t-il.

Aziz Koné a mis son livre à la disposition de toutes les écoles. Ce Slam Class un manuel éducatif qui a été appliqué dans les écoles pour la première fois en 2014, dit-il. Le choix du livre en français est juste parce que le Mali a le français comme langue officielle. C’est aussi permettre aux élèves de s’améliorer en français sans laisser le Bambara de côté. M. Dama se dit convaincu que le Slam favorise l’apprentissage à l’école tout comme les autres matières. Il ne trouve pas de différence entre la poésie et le Slam à part la petite nuance que le Slam peut être accompagné de la musique et la diction, ajoute-t-il.

Après la publication de son 1er album « Tounga » avec 15 titres en 2014, Aziz a aussi publié un autre album « Doungaré », il pense que toutes les créations passent inaperçues quand on n’a pas les moyens de publication. Dama affirme qu’en tout ce qu’on produit on partage quelque chose d’important, mais il trouve que ce n’est pas facile de vivre de ses œuvres là où la production littéraire n’est pas une culture.

Hamadoun Touré

(Stagiaire)

SourceMali Tribune

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here