Dans un article intitulé ” missive…” notre ex-député Moussa Diarra interpelle les autorités de la Transition face à leurs missions. Il profite au passage pour régler quelques comptes en grand donneur de leçon comme un saint, sauf que les saints ne vivent pas.
Et oui quand on a rien à faire il arrive très souvent qu’on développe une densité dans l’inspiration. Notre chômeur et singleton est au paroxysme de l’inspiration. Personne n’est épargnée en dehors de ses anciens camarades du RPM qui n’ont pourtant pas hésité à le chasser pour isoler ses insanités qui devenaient dérangeantes pour le parti.
Dans sa lettre l’auteur invite les responsables de la Transition à juger les délinquants financiers et pointe du doigt l’ancien Directeur général des Services de renseignement comme s’il avait un compte personnel à régler avec ce dernier. Continuant ses hypothèses, il insinue, que ce dernier à qui il semble en vouloir pour une raison que lui seul connaît, serait de mèche avec les putschistes du 18 août 2020. Tout semble concorder que le singleton est au bord du désarroi à cause des effets du chômage.
Cependant il doit se résoudre à accepter les règles du jeu politique. C’est marqué par des hauts et des bas en fonction des choix qu’on fait. Ayant fait le choix de nager à contre-courant de son parti et étant pour ce fait exclu des listes gagnantes, Moussa Diarra doit accepter avec dignité que sa situation quasi indigente du moment est la conséquence de ses prises de positions idiotes. Il a poussé des ailes face aux applaudissements à ses propos, mais il n’avait pas retenu la leçon que les mains qui t’applaudissent sont celles-là même qui te battent sans rechigner. Il est certes amère de n’être plus la pseudo voix des sans voix et de se taper plus d’un million par mois et plusieurs avantages liés, mais la vie est ainsi faite de l’alternance du bonheur et du malheur. Seul le courage permet de tenir.
Est-ce que les Russes aussi ont cessé de vous payer ?
Comme beaucoup d’autres personnes avant lui, ils ne disent mot quand ils sont aux faîtes de leur gloire. Mais deviennent des opposants farouches quand ils ne sont plus conviés aux banquets. L’ancien député de la commune IV, élu depuis 2013 n’est sorti de son sommeil comateux qu’en 2020 pour tenter par désespoir(exclu de l’investiture de son parti) de jouer sur la fibre patriotique des Maliens en s’attaquant à la France en espérant être réélu. Et la suite est connue.
En effet, ses interpellations à l’égard de la Transition n’auraient du sens que s’il avait exprimé les mêmes inquiétudes à ses anciens amis du RPM qui étaient aux affaires et exigé que les dossiers de détournements avérés sur la table du Pôle économique soient élucidés. En le faisant, il aurait pu peut-être les sauver et sauver notre pays. Car, ce n’est pas seulement IBK qui serait comptable mais eux tous. Une majorité frileuse, incapable de faire face aux attaques de l’opposition contre leur Président a fini par se coucher devant le M5 RFP pour livrer le président IBK à la vindicte populaire.
Aujourd’hui, le devoir exige à Moussa Diarra de nous dire sa part de responsabilité dans la situation dans laquelle notre pays se trouve avant d’incriminer d’autres sans aucune preuves.
Comment un ex-député de surcroît de l’ex majorité présidentielle peut-il se permettre d’émettre un tel jugement ?
C’était sûr que le régime d’IBK allait tomber à cause des faux jetons comme lui habitué à souffler le chaud et le froid en même temps. Critiquer la présence militaire française sur notre sol le lundi et se présenter à son Consulat général le mardi matin pour demander son Visa. Pauvre de nous !
Moussa DIARRA
Source: 22 Septembre