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Pour améliorer la qualité de l’éducation : La Banque mondiale accorde 140, 70 millions de dollars américains au Mali

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Le ministre de l’Économie et des Finances Alousséini Sanou et la Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Mme Soukeyna Kane ont, au cours d’une cérémonie, procédé à la signature des accords de financement du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’Éducation pour tous au Mali (MIQRA). C’était le mardi 23 mars dernier, à Bamako.

D’un montant de 140,70millions de dollars américains, dont 100,70 millions en dons, l’objectif du MIQRA, selon Mme Soukeyna Kane, directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Mali, est d’améliorer les résultats d’apprentissage en début de primaire dans les zones ciblées; de promouvoir l’accès des filles au premier et au second cycles de l’enseignement secondaire dans les zones mal desservies et d’améliorer la gouvernance du système éducatif. Elle espère que ce projet permettra d’atteindre plus de 4 millions de bénéficiaires directs et indirects incluant les élèves fréquentant les écoles ciblées et les enseignants des écoles maternelles, fondamentales et secondaires.

À travers ses cinq (05) composantes, Mme Soukeyna Kane dira que le MIQRA compte atteindre les résultats tangibles au nombre desquels nous pouvons citer: l’amélioration de la qualité de l’enseignement fondamental et secondaire en soutenant directement des programmes de formation innovants; l’expansion de l’expérience pilote de Mali Robots, un centre national de collaboration pour l’éducation robotique au Mali afin initier les jeunes à la robotique renforcer leurs capacités dans les STEM (Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques); relever les défis critiques lies au faible taux d’inscription, de transition et de rétention des filles dans le second cycle du fondamental et le secondaire par une composante dédiée de 39 millions de $; faire face aux fermetures d’écoles dans les zones de conflit afin de renforcer la résilience du système éducatif grâce à des solutions innovantes notamment: le développement de contenu pédagogique numérique, la fourniture d’équipements, et la formation à distance des enseignants et des acteurs du secteur de l’éducation; renforcer la capacité institutionnelle et les systèmes de suivi et d’évaluation basés sur la performance notamment la conception, de la spécification et de l’opérationnalisation des normes de qualité et cahier de charges régissant les lycées privés.

SourceL’Inter de Bamako

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