Après l’attaque terroriste contre le commissariat de Kolondièba et le poste de contrôle de Hèrèmankono cette année, le terrorisme tend vers le sud du Mali. La panique s’installe peu à peu au sein des habitants des communes de Kiléla à 36 km de Sikasso, Danderso à 30 km de la cité verte et Zantiguila à 75 km de Sikasso. Toutes ces communes font partie de la région de Sikasso vers la ville Koutiala qui est récemment devenue une région. Les habitants de ces différentes localités ont peur.
L’alerte aurait été donnée par les terroristes à travers un communiqué écrit en français et en arabe qui circule sur les réseaux sociaux. La partie écrite en français est bourrée de fautes. Il a été signé par le chef du groupe jihadiste des différentes communes alertées. Son nom est écrit en arabe.
Dans ce communiqué, ces malfrats se nomment djihadistes et ils disent aux chasseurs traditionnels (dossos) et aux jeunes des villages respectifs de se préparer pour faire la guerre. ‘’ Tout le monde va appliquer la charia d’Allah. Nos espions sont partout dans la région alors, repliez-vous vite les chasseurs sinon dans quelques jours, vous aurez de nos nouvelles’’ a signalé le communiqué. Et de poursuivre qu’ils avaient fait la promesse de ne toucher à aucun village, mais à cause des conneries des chefs de village des trois (3) communes de la région de Sikasso, qui ont motivé les chasseurs traditionnels et les jeunes des communes pour sécuriser leurs villages contre eux (jihadistes), la bataille sera rude. Notre rédaction a contacté un habitant sur place dans la commune de Danderso et ce dernier confirme cette information en nous révélant que tous les représentants de l’État (maires, le chef d’arrondissement…) se sont repliés à Sikasso. Pour notre source, également, les militaires qui étaient dans ces zones ont plié bagage pour la ville de Sikasso.
Toujours selon notre informateur, concernant la dernière attaque terroriste dans la région de Sikasso, les malfrats ont quitté la commune de Zantiguila pour aller s’attaquer au poste de Hèrèmankono et nous informe que les malfrats étaient sur plus de 20 motos.
Aussi, l’État doit vite trouver une solution idoine à ce phénomène surtout avec ces militaires au pouvoir et mettre ainsi fin à ce cauchemar que vivent les populations. Notre source lance un SOS et demande d’intensifier les prières pour mettre fin à l’insécurité au Mali.
Diakaridia Sanogo
Source: Le Combat