La faiblesse de l’Etat malien conséquence de l’instabilité politique et de l’interminable crise sécuritaire, ne profite guère aux maliens mais semble faire le bonheur de nombreuses organisations internationales. Le système onusien, jadis gage d’assurance et de sécurité pour les plus vulnérables, renferme aujourd’hui de redoutables prédateurs sexuels et financiers.
Si pour la prédation sexuelle, il faut juste faire un tour dans les bars et discothèques des grandes villes voir défiler les véhicules de l’ONU avec des filles (mineures le plus souvent), pour la prédation financière, il faut vraiment ouvrir les yeux et les oreilles pour se rendre compte que l’argent de l’ONU, retourne d’où il vient par des méthodes que même la Mafia rechignerait à utiliser.
Ce n’est pas pour rien que les organismes internationaux sont les premiers à vilipender l’image de l’Etat malien à l’extérieur. La plupart de ce que racontent une certaine presse sur l’administration publique malienne est inspiré par ces organismes et leurs complices dans le pillage des ressources d’origine extérieure.
Ce discrédit jeté le plus souvent à tort sur les structures de l’Etat, leur permet de recruter des agences et ONG qui leur appartiennent en réalité, pour faire semblant d’exécuter des programmes.
Des fonds colossaux sont injectés dans ces ONG de façade pour presque jamais de résultat. De la même manière des contrats douteux sont signés par-dessus la tête de l’Etat malien, dans un mépris néo-colonialiste qui ne dit pas son nom.
On se souvient de la signature d’un contrat de milliards d’un de ces organismes avec la CMA, les ex-rebelles du nord du Mali, pour des actions douteuses dont « l’impact » n’a jamais été vu sur les populations. On se souvient aussi de cet autre organisme onusien qui a irrité un certain ministre de l’Education Nationale dans la région de Zantiébougou et dont la magouille n’a jamais été élucidée.
On a en mémoire les nombreux déboires de dans la gestion de la crise socio-sécuritaire au nord et au centre, impliquant des complicités avérées avec les narcotrafiquants et les complices des terroristes. Pour nombre de malien l’intervention de bien d’agences des nations unies, n’est que poudre aux yeux des maliens et ne profite nullement aux populations.
Bien au contraire les pratiques frauduleuses de sous-traitance affaiblissent et exproprient l’Etat malien qui est le seul à être là sans condition et à agir en premier pour le bien-être de sa population, mais que le discrédit et les campagnes d’intoxication semblent vouloir écarter de ses missions régaliennes.
C’est cette magouille sur le dos de notre pays qui fera l’objet d’enquêtes minutieuses et de recoupements pour nos prochaines parutions afin de rétablir la dignité de notre pays et de notre état, qui malgré certaines brebis galeuses (chose qui existe même en Europe), renferme de dignes et honnêtes cadres pétris de compétences au service du Mali. Affaire à suivre
Abdoul Latif
Source: La lettre du Mali