Les membres de la commission chargée de trouver des stratégies idoines pour mettre un terme aux violences dans l’espace scolaire et universitaire ont été, le vendredi 2 avril, rencontrés par le ministre de l’Education nationale, Pr. Doulaye Konaté, et son homologue de l’Enseignement supérieur et de la Rechercher scientifique, Pr. Amadou Keita. Mettant cette rencontre à profit, M. Elhadj Yacouba Dembélé, président de la commission, a donné de détails sur les six (6) axes prioritaires.
En charge de manager les deux départements de tutelle, le ministre Doulaye Konaré de l’Education nationale et son homologue Amadou Keita de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont rendu, ce 2 avril, visite aux membres de la commission mise en place pour lutter contre les violences en milieu scolaire et universitaire du Mali. Profitant de cette visite, le président de la commission a, pour la circonstance, voulu donner de détails à ses chefs hiérarchiques. Pour ce faire, Elhadj Yacouba Dembélé a d’abord fait savoir qu’ils (membres de la commission) ont, dans le cadre de leur travail, mis en place une feuille de route axée sur six (6) points. Des points dont l’intégralité a été exécutée, va-t-il rassurer les ministres. D’après les précisions du président de la commission, les six points visent, entre autres : à réconcilier les membres du bureau de l’association des élèves et étudiants du Mali(AEEM) ; élaborer un planning des activités de sortie de crise du bureau de l’AEEM ; assister le bureau de l’AEEM dans le renouvellement des comités de base restants à Bamako ; accompagner et assister le bureau de l’AEEM dans l’organisation du congrès national ; accompagner le bureau dans la relecture des statuts et règlements intérieurs à faire adopter dans le congrès ; former les membres du nouveau bureau sur leurs rôles et responsabilités dans la refondation du Mali et sur d’autres thématiques. De son côté, Pr. Amadou Keita non moins ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a clairement corroboré que les autorités scolaires et universitaires « n’ont rien contre l’AEEM ».
Et d’expliciter qu’ils souhaitent en tant que ministres du monde scolaire et universitaire que les choses se fassent dans la règle de l’art. « Les élèves et les étudiants peuvent tout à fait revendiquer leurs droits, mais sans violences, ni perturbations », a-t-il déclaré. Puis de concentrer son intervention sur trois expressions à savoir : détermination ; espoir et remerciements. Aux dires du ministre Keita, l’ascension de ces violences en milieu scolaire et universitaire renforce leur détermination à éradiquer le mal. « En synergie d’actions, ajoute-t-il, nous ferons tout ce qui est de notre possibilité pour y parvenir », promet le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour lui, la tenue du dernier congrès de l’AEEM sans violence « est une note d’espoir qui renforce leur détermination ».Après avoir remercié les membres de cette commission, le ministre Amadou Keita leur a montré qu’ils ont été à la hauteur de la confiance placée en eux. Pour le ministre Doulaye Konaté de l’Education nationale, la violence qui se passe dans l’espace scolaire et universitaire incombe aussi aux parents. C’est-à-dire, précisera-t-il, « la mauvaise conduite des enfants et le silence des parents ». À l’en croire, des actions en cours seront, pour freiner le fléau, d’une très grande utilité pour l’école malienne. D’après lui, l’équipe qu’il formera avec son homologue de l’Enseignement supérieur relèvera le défi. Via cette rencontre, des échanges ont permis aux uns et autres de faire des propositions de lutte contre ces violences.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays