Accueil Politique Session d’avril du CNT : un agenda très chargé

Session d’avril du CNT : un agenda très chargé

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En plus du vote des lois, la session sera marquée par les interpellations des ministres, des visites de terrain des commissions et des stages de renforcement des capacités des membres du CNT et du personnel parlementaire

La cérémonie d’ouverture de la session ordinaire d’avril 2021 du Conseil national de la Transition (CNT) a eu lieu hier après-midi au Centre international de conférences de Bamako (CICB) sous la présidence de son président Malick Diaw. D’une durée de 90 jours, elle a à son ordre du jour, 14 dépôts dont 13 projets et une proposition de loi.

La cérémonie d’ouverture de cette session a enregistré la présence du Premier ministre Moctar Ouane et de trois délégations parlementaires étrangères : celles de l’Assemble nationale du Burkina Faso conduite par son président Alassane Bala Sakandé, de l’Assemblée nationale du Togo conduite par sa présidente Chantal Yawa Djigbodi Tségan et du Parlement ghanéen conduite par Osei Kyei Mensah Bonsu, représentant du président.

Comme signalé plus haut, la session aura à examiner en l’état actuel du tableau des saisines, 14 dépôts de loi, sur lesquels 8 avaient déjà fait l’objet de renvoi pour diverses raisons, au cours de la session extraordinaire qui a été clôturée il y a quelques jours.
En plus, des activités de contrôle de l’action gouvernementale, des visites de terrain des commissions ainsi que des sessions de renforcement des capacités des membres du CNT et du personnel parlementaire alimenteront le menu de ces travaux.

Dans son intervention, le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso s’est réjoui de la marque d’amitié et de fraternité dont lui et sa délégation ont fait l’objet. Alassane Bala Sakandé a rappelé que liés depuis longtemps par l’histoire, la géographie, la culture et l’économie, le Burkina Faso et le Mali le sont désormais par la crise sécuritaire qui doit fédérer davantage les deux pays.

Il s’est dit convaincu que les institutions de la Transition sont suffisamment fortes pour relever le défi du retour à la vie constitutionnelle normale dans les délais requis. Mieux, Alassane Bala Sakandé dit avoir foi en la volonté des autorités de la Transition d’être à la hauteur des exigences qui incombent à leurs responsabilités.

Le Premier ministre a assisté à l’ouverture des travaux

Il a exprimé la disponibilité de son Parlement à partager son expérience parlementaire avec le CNT qui doit impérativement adopter des textes de loi sur le système électoral, la réforme administrative de l’opérationnalisation des nouvelles régions, le pacte de stabilité sociale, le système éducatif, l’application de l’Accord de paix, etc.

BEL EXEMPLE DE SOLIDARITÉ- De son côté, la présidente de l’Assemblée nationale du Togo a exprimé le soutien et la solidarité du peuple togolais à celui du Mali dans son combat contre l’insécurité et le terrorisme. Selon Chantal Yawa Djigbodi Tségan, sa présence est non seulement l’expression de l’amitié profonde qui lie le Mali et le Togo, mais aussi la manifestation des relations de coopération interparlementaires entre les deux pays. D’après elle, les deux pays sont confrontés à des défis multiples et similaires. Mais malgré tout, de belles perspectives s’ouvrent pour eux. Et l’occasion est donc donnée aux deux pays de trouver les voies et moyens de transformer ces difficultés en opportunités.

Tout comme elle, le chef de la délégation du Parlement ghanéen Osei Kyei Mensah Bonsu a aussi exprimé le soutien de son Parlement au CNT.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le colonel Malick Diaw a salué le Premier ministre pour sa présence à cette cérémonie qui selon lui, est le témoignage de l’excellence des relations entre les organes législatifs et exécutifs de la Transition. Le président du CNT lui a demandé de se rappeler à chaque instant des recommandations qui lui ont été faites sur les différents axes de la feuille de route le jour de l’adoption du Programme d’action gouvernemental.

Malick Diaw s’est demandé ce qu’ils vont dire au peuple malien et à la postérité si jamais les causes profondes de la crise socio-politique qui ont conduit aux événement du 18 août 2020, n’étaient pas traités à hauteur de souhait. Mieux, il dira que les acteurs de la Transition qu’ils sont, constituent les seuls repères, les seuls espoirs du peuple. Et tous les regards sont tournés vers eux, a-t-il dit…Lire la suite sur lessor

SourceLe  républicain mali

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