Le procès en appel de Koffi Olomidé a de nouveau été reporté de six mois en France. Le roi de la rumba congolaise devait être rejugé en appel ce lundi 12 mars pour agressions sexuelles contre quatre de ses anciennes danseuses.
En octobre dernier, déjà, le procès de Koffi Olomidé avait été reporté de six mois parce que son avocat avait une autre affaire aux assises. Il est reporté cette fois de six mois supplémentaires, sur demande des parties civiles qui invoquent des problèmes de garde d’enfant.
Mais le conseil de trois des danseuses parties civiles confie qu’un imprévu majeur a modifié la donne : la quatrième plaignante, seule victime reconnue et mineure au moment des faits, n’avait plus d’avocat pour la défendre. Les parties civiles craignaient aussi que Koffi Olomidé, qui n’a jamais répondu aux convocations de la justice, s’y soustraie une nouvelle fois en invoquant la crise sanitaire.
L’audience est donc renvoyée au 25 octobre prochain à la cour d’appel de Versailles, dans l’espoir que le Covid ne sera plus un obstacle. Les chefs d’accusation contre la star congolaise – qui prévoit son grand retour sur une scène parisienne en novembre – seront les mêmes qu’au tribunal de Nanterre : agressions sexuelles, y compris sur mineure de 15 ans, et séquestration, pour des faits qui se seraient produits entre 2002 et 2006 dans la villa de l’artiste à Asnières, en région parisienne.
En première instance, il y a deux ans, le roi de la rumba congolaise avait été condamné à deux ans de prison avec sursis alors que le parquet avait requis sept ans ferme.
RFI