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Trois occidentaux et un burkinabé portés disparus après une attaque dans l’est du Burkina Faso

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Les forces spéciales burkinabè devant la maison où se trouvaient les terroristes présumés, le 22 mai 2018.

Une attaque, menée par des hommes armés, a visé une patrouille anti-braconnage, lundi, dans l’est du Burkina Faso. Le bilan est de trois blessés et quatre disparus, dont deux Espagnols, un Irlandais et un Burkinabé

 

Une patrouille anti-braconnage, composée de militaires, de forestiers, de formateurs et journalistes occidentaux, a été attaquée lundi dans l’est du Burkina Faso. Elle «a été la cible d’une attaque sur l’axe Fada N’Gourma-Pama», selon un responsable local, qui a précisé que «le bilan provisoire fait état de trois personnes blessées, quatre personnes portées disparues».

L’attaque a été confirmée de sources sécuritaires, l’une d’elles affirmant que les disparus occidentaux «sont deux Espagnols et un Irlandais, tous des journalistes-formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui oeuvre pour la protection de l’environnement».

«Selon les rescapés, deux d’entre eux (expatriés) ont été blessés lors de l’attaque. Les recherches sont toujours en cours», pour retrouver les quatre disparus, a ajouté cette source. Une autre source sécuritaire a affirmé que les Espagnols avaient été retrouvés, ce qui a été démenti par le consul d’Espagne qui a affirmé à l’AFP ne pas avoir de nouvelles d’eux.

L’attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux véhicules pick-up et d’une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires, qui ont précisé que des armes et du matériel, dont deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.

DES PRISES D’OTAGES QUI DEVIENNENT RÉCURRENTES

Plusieurs prises d’otages étrangers ont eu lieu ces dernières années au Burkina Faso, confronté depuis 2015 à des attaques djihadistes de plus en plus fréquentes.

D’abord concentrées dans le nord du pays, limitrophe du Mali, les exactions attribuées à des groupes djihadistes, dont le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda et l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS), ont ensuite visé la capitale et d’autres régions, notamment l’est et le nord-ouest.

Depuis 2015, les actions violentes des djihadistes ont fait plus de 1200 morts et plus d’un million de déplacés, fuyant les zones de violences.

Sourcele temps

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