Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fermement condamné l’attaque meurtrière perpétrée lundi dans l’est du Burkina Faso, a écrit l’ONU sur son site.
Lundi matin, des individus armés non identifiés ont attaqué le village de Kodyel, situé à 300 kilomètres à l’est de la capitale Ouagadougou, faisant 25 morts selon un bilan encore provisoire communiqué mardi par le gouvernement burkinabè.
Par la voix de son porte-parole, le secrétaire général a réitéré la solidarité des Nations Unies avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso dans leurs efforts pour lutter contre l’extrémisme violent et renforcer la cohésion sociale dans tout le pays.
M. Guterres a présenté ses condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’au gouvernement et au peuple burkinabè.
Il s’agit de la deuxième attaque en moins d’une semaine dans l’est du Burkina Faso.
Le 27 avril, trois personnes, dont deux journalistes espagnols, ont été tuées aux confins du Parc national d’Arly, une zone classée “réserve de biosphère” par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Comme ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté à une insécurité croissante qui engendre des besoins humanitaires importants. Fin mars, plus de 1,1 million de personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Source: Xinhua