L’état d’exécution des recommandations de la 3ème session ordinaire du comité de pilotage ; le compte-rendu de la 3ème session ordinaire du comité de pilotage, le rapport d’exécution technique et financière de 2020, le programme technique et le budget annuel (PTBA) de 2021, étaient les points inscrits à l’ordre du jour de la 4è session ordinaire du Comité de pilotage du projet « insertion économique des jeunes ruraux dans les chaines de valeur agricole et piscicole au Mali ». Ladite session a eu lieu, hier mercredi 5 mai, à l’hôtel Mandé.
La cérémonie d’ouverture était présidée par Lassine DEMBELE, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pèche ; en présence de Ibrahima COULIBALY, président de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) ; de Tiassé COULIBALY, président des Associations et organisations professionnelles Paysannes (AOPP) et plusieurs administrateurs.
Dans son discours d’ouverture, Lassine DEMBELE a informé que le projet « insertion économique des jeunes ruraux dans les chaines de valeur agricole et piscicole au Mali » était un programme cofinancé par le Fonds international de développement agricole (FIDA), le programme mondial d’agriculture et de sécurité alimentaire (GAFSP) et les bénéficiaires pour un coût initial d’un milliard quatre-centre soixante-sept millions (1 474 000 000F CFA) pour un délai d’exécution de 42 mois soit 3, 5 ans.
Il a soutenu que l’objectif général de ce projet était de contribuer à l’augmentation des revenus des jeunes ciblés et d’accroitre leur sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture a fait savoir qu’en 2020, malgré la Covid-19, le projet avait connu une mission d’appui et de supervision du 10 au 24 novembre 2020, conduites conjointement par le FIDA, la CNOP et l’AOPP.
Selon lui, ces missions ont permis d’évaluer les performances du projet, d’apprécier l’état de mise en œuvre du plan d’action établi lors de la mission de revue à mi-parcours en nombre 2019, et de formuler certaines recommandations.
‘’Il a été relevé au cours de la mission le retard dans la mise en œuvre du projet et des difficultés liées au Covid-19’’, a affirmé Lassine DEMBÉLÉ.
Selon lui, il s’agit d’une initiative innovante qui confie la responsabilité de la gestion du projet à une équipe de la CNOP et de l’AOPP. Il a expliqué que la mise en œuvre de cette approche nouvelle avait nécessité un apprentissage long induisant un retard dans le démarrage effectif des activités du projet.
Lassine DEMBELE a souligné que le plan d’action de la revue à mi-parcours du projet élaboré en novembre 2020 avait prévu le recrutement de 12 prestataires pour la réalisation des plans d’affaires des jeunes sélectionnés en raison d’une moyenne de 60 à 70 plans d’affaires par prestataire. Ceci pour réduire de façon significative les délais de réalisation jugés trop longs lors de la phase test (4 mois).
Il a par ailleurs rappelé que le processus de recrutement avait démarré en décembre 2020 et s’est poursuivi jusqu’en avril 2021. Selon lui, un plan d’action a été préparé pour l’année 2021 pour permettre au projet d’évaluer rapidement ses objectifs.
De son côté, Ibrahim COULIBALY a rappelé que le projet était intervenu dans le cadre d’un appel à projet lancé par le Fonds global pour la sécurité alimentaire qui avait délégué son exécution à la Coordination nationale des organisations paysannes.
Il a expliqué que l’objectif de ce projet visait à démontrer qu’on peut créer des économies réelles pour les jeunes pour les empêcher non seulement d’aller à l’immigration mais aussi d’aller dans les autres dérives comme l’orpaillage et de ne pas rester dans le village. C’est dans ce sens, justifie Ibrahima COULIBALY, que deux filières ont été identifiées (l’aviculture et la pisciculture).
Par SABA BALLO
Source: Info-Matin