La Thaïlande fait face à une troisième vague du coronavirus. Et même si les chiffres des contaminations restent modestes par rapport aux indicateurs européens, les Thaïlandais se rendent compte qu’en cas d’épidémie de grande ampleur, le pays n’a pas les moyens de lutter.
Avec notre correspondante à Bangkok, Carol Isoux
Plus de 2 000 cas par jour. La Thaïlande n’avait jamais connu une telle accélération du virus, elle qui avait choisi, dès le début de la crise sanitaire, la méthode de l’isolement : frontières fermées, quarantaines strictes pour tout nouvel arrivant.
Et fort de son succès, le gouvernement actuel n’a pas vraiment tablé sur la vaccination. Le pays n’a pas encore de programme défini, seules quelques dizaines de milliers de personnes triées sur le volet ont reçu des injections.
Écoles et lieux publics fermés
Résultat : un vent d’angoisse et de mécontentement souffle sur le pays. Les voyages interprovinciaux sont découragés (test PCR obligatoire, voire quatorzaine payante), les lieux publics fermés, y compris les écoles, qui sont à chaque fois les premiers établissements à fermer en cas de risque d’épidémie, les solidarités familiales permettant que la garde d’enfants ne soit pas considérée comme un problème majeur.
Les bars, restaurants et les lieux de divertissements nocturnes, perçus comme responsables de cette troisième vague, resteront fermés pour une semaine au moins.
RFI
