Réunion du G7 ce vendredi 11 juin, sommet de l’Otan à partir de lundi, premier déplacement à l’étranger du président américain Joe Biden. C’est une grosse séquence diplomatique qui marque cette semaine, soulignée jeudi par la conférence de presse d’Emmanuel Macron. A la veille de ces deux réunions internationales, le président français est venu défendre devant les journalistes ses orientations en matière de politique étrangère, et il en a profité pour annoncer la fin de l’opération Barkhane au Sahel.
D’après Emmanuel Macron, Barkhane n’est plus adaptée à la réalité des combats. Elle prend fin en tant qu’opération extérieure de la France et se transforme en dispositif d’appui et de soutien aux armées des pays du Sahel. Elle comptait 5 000 soldats français, il n’en restera plus que quelques centaines au sein de l’opération Takuba, qui réunit les forces spéciales d’une douzaine de pays européens.
Sur l’Otan, le président français n’a pas repris son expression choc, il avait parlé en 2019 d’un organisme en état de mort cérébrale. Mais il maintient qu’il faut faire le ménage et dresser un véritable état des lieux stratégique. Russie, Proche-Orient, Afrique, Chine, il faut, dit-il, que l’Otan sache avec qui travailler, qui sont ses ennemis, et redéfinisse son cadre de coopération.
Quant au G7, consacré aux conséquences de la pandémie de coronavirus, Emmanuel Macron plaide pour un effort plus important en matière de vaccins. Nous devons, affirme-t-il tenir nos engagements vis-à-vis de l’Afrique et de tous les pays en difficulté, accélérer le don de doses, y compris de la part de l’industrie pharmaceutique, glisse le chef de l’État. Car les laboratoires, qui ont reçu d’énormes financements, doivent, eux aussi, jouer le jeu de la solidarité.