Au Burkina Faso, la 27ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) se tiendra du 16 au 23 octobre prochain. Elle était prévue pour se tenir au mois de février 2021, mais reportée suite à la crise sanitaire liée au Covid-19. Hier lundi, le ministère burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme a procédé au lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration de la biennale du cinéma africain.
avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Cette nouvelle édition du Fespaco aura pour thème « Cinémas d’Afrique et de la Diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis », et pour pays invité, le Sénégal. Malgré le contexte sécuritaire et sanitaire, le comité d’organisation entend réussir ce rendez-vous avec le maintien de toutes les activités prévues et des innovations. Le comité de sélection travaille actuellement au choix des films : au total 1132 films sont sur la table du comité.
Pour cette 27ème édition, de nouvelles sections sont créées afin de donner une meilleure visibilité des films et permettre de plus fructueuses rencontres entre les différents professionnels du cinéma, nous explique Moussa Alex Sawadogo, délégué général du Fespaco. « On a créé une section juste pour les réalisateurs et les producteurs burkinabè, (afin de) … donner plus de visibilité au cinéma burkinabè ». Autre nouveauté, « la Place de la révolution, cette année, est réservée à des projections grand public ».
Malgré un contexte sécuritaire et sanitaire difficile, le comité d’organisation du Fespaco maintient toutes ses grandes activités : marché du cinéma et de la télévision, rencontres professionnelles, projections dans les salles et grand public et la rue marchande.
Ce ne sera pas un festival au rabais, nous rassure la ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Elyse Thiombiano-Ilboudo. « Nous avons, comme pays invité d’honneur, le Sénégal, qui va donc apporter aussi sa touche sénégalaise à ce festival. Les festivaliers doivent se rassurer : nous tenons à ce que ce Fespaco puisse se tenir dans de bonnes conditions, non seulement sécuritaires, mais également sanitaires ».
Le budget de 1 milliard 300 millions n’est pas totalement bouclé. Un appel a été lancé aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement afin que la fête du cinéma africain et de sa diaspora soit une réussite.
RFI