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Postes de péage et pesage routiers : ce qu’il faut savoir

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Contrairement à certaines informations, l’application de l’arrêté interministériel n°2021 du 7 mai 2021, portant création des postes de péage et pesage routiers et fixant les tarifs de leur franchissement, se passe normalement. Et les allégations dénonçant des «tickets falsifiés» ne sont que fallacieuses.

Il est d’abord essentiel de connaître le contenu de l’arrêté concerné pour mieux appréhender le problème posé. Cet arrêté  interministériel, dans son article 2, indique que les postes créés sont mis en concession après appel à concurrence dans le respect des textes en vigueur. L’article 3 stipule que le franchissement d’un poste de péage par un véhicule automobile est soumis au paiement d’une redevance péage dont les tarifs sont ainsi fixés.

Pour  les tricycles, le tarif est de 250 F essieu et par passage ; pour les véhicules particuliers (250F essieu et par passage) ; les taxis (250 F essieu et par passage) ;  les minibus  de transports publics de moins de 25 personnes (250 F essieu et par passage) ; les camions bennes de transports de matériaux de construction (300 F essieu et par passage) ; les bus et autocars de transports de plus de 25 personnes ( 300 F essieu et par passage) ; les poids lourds et autres gros porteurs (300F essieu et par passage).

Il est aussi important de souligner d’un trait que le droit de franchissement est révisable par an après évaluation des besoins d’entretien routier en fonction de l’évolution du tarif. Et les populations riveraines des postes de péage bénéficient d’une carte d’abonnement dont les conditions de délivrance et le montant sont fixés par décision du ministre en charge des routes.

Par ailleurs, l’article 4 de cet arrêté interministériel dit que le poste de péage et pesage, qui n’est pas mis en concession, est géré par l’autorité routière jusqu’au recrutement d’un concessionnaire. Les recettes de péage provenant de l’application de l’article 2 du présent arrêté seront réparties dans les conditions fixées par le cahier des charges de la concession.

Aussi, selon son article 7, les autorités chargées de l’application du présent arrêt sont : le directeur national des routes, le directeur national des transports terrestres, maritimes et fluviaux, le directeur général de l’Autorité routière, le directeur général de la Gendarmerie, le directeur général de la Police, le directeur général de la Protection civile, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le chef d’état-major de la Garde républicaine.

Tout se passe bien !

Quant à son application sur le terrain, elle se fait correctement selon le constat fait lors d’une récente visite de la directrice générale de l’Autorité routière, Lala Koïté,  en compagnie de partenaires sociaux.

À cette occasion, la directrice générale de l’autorité routière, Lala Koïté, a tenu à lever toute équivoque sur l’utilisation des tickets informatisés et ceux manuels.  Selon elle, les tickets informatisés contiennent toutes les données nécessaires. Quant aux tickets manuels, ils sont utilisés uniquement et provisoirement au niveau des nouveaux postes créés ou installés dans l’urgence pour faire face aux besoins.

Ces tickets comportent le numéro de l’usager, la localisation du poste de péage, le cachet de l’Autorité routière pour garantir son authenticité.  Mme Lala Koïté rassure qu’il n’existe pas de tickets falsifiés contrairement aux informations qui circulent, et que les tickets manuels seront retirés du circuit dès que la commande de tickets informatisés sera disponible.  Donc, tout se passe bien pour l’instant !

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